Les meilleurs pilotes tout-terrain de la planète convergent vers Irkoutsk, avant-poste de Sibérie, en vue du départ du Silk Way Rally 2019.
Parmi eux figurent de nombreux anciens vainqueurs du Dakar ainsi que de nouveaux talents du rallye-raid. Toutefois, pour tout concurrent en quête de succès, il faudra d’abord dompter le parcours de 5 000 kilomètres qui traverse la Russie, la Mongolie et la Chine.
Le Qatari Nasser Al-Attiyah sera l’un des hommes en mission lors du prochain Silk Way. Le spécialiste du sable a terminé deuxième de l’édition 2018 en compagnie de son copilote français Mathieu Baumel. Les deux hommes tenteront de hisser leur Toyota Hilux encore plus haut cette année et d’ajouter un succès au triomphe qu’ils ont obtenu sur le Dakar en début d’année.
« Lors de notre dernière sortie, nous avons gagné le Rallye du Kazakhstan », indique Nasser Al-Attiyah. « Nous vivons une bonne année jusque là : six courses et six victoires. »
Al-Attiyah aura 53 équipages à ses trousses sur les 10 étapes du Silk Way, dont celui composé de l’Américain Bryce Menzies et de son navigateur français Xavier Panseri à bord d’une Peugeot 3008 DKR.
C’est la deuxième fois que Menzies dispute le Silk Way Rally après l’édition 21017 qui l’avait vu traverser la Russie, le Kazakhstan et la Chine. A cette occasion, l’Américain s’était offert une victoire d’étape avant que ses chances de podium ne s’évanouissent dans le désert de Gobi.
« Je suis ravi d’être de retour, dit Bryce Menzies. Mon impatience est à son comble et on ne peut pas être plus prêt que je ne le suis pour ce Silk Way Rally. »
Dans la catégorie camions, les décibels ne devraient pas manquer pour accompagner les véhicules du team Kamaz Master qui quitteront leur Russie natale pour mettre le cap sur la Mongolie et la Chine. Le team vainqueur à répétition en camions dispose de quatre équipages engagés dans la course.
Le Russe Andrey Karginov, vainqueur de l’édition précédente, ainsi que ses coéquipiers et compatriotes Ayrat Mardeev (RUS), Anton Shibalov (RUS) et Sergey Kupriyanov (RUS) en découdront pour le podium. Kupriyanov prendra une nouvelle fois le volant de l’unique Kamaz à moteur gaz et diesel.
« Le parcours s’annonce très difficile avec 10 spéciales qui traversent la Russie, puis la Mongolie du nord au sud, avant de s’achever dans le célèbre désert de Gobi », souligne Sergey Savostin, patron du team Kamaz au Silk Way Rally.
Grande première, le Silk Way sera ouvert cette année aux motos et aux quads. L’épreuve constituera d’ailleurs la deuxième manche du Championnat du monde FIM des rallyes tout-terrain 2019. Le trio des KTM d’usine Red Bull composé du Britannique Sam Sunderland, de l’Argentin Luciano Benavides et de l’Espagnole Laia Sanz tentera d’y obtenir de précieux points au championnat.
« C’était génial de terminer deuxième de la course d’ouverture du championnat à Abou Dhabi », précise Luciano Benavides. « Je souhaite continuer comme ça au Silk Way, à me sentir bien, en apprenant tout le temps et en gardant la tête froide. »
Il faudra également surveiller du coin de l’œil la Russe Anastasiya Nifontova qui a été la meilleure pilote féminine de la catégorie « Original by Motul » lors de la dernière édition du Dakar.
La neuvième édition du Silk Way Rally s’élancera le 7 juillet d’Irkoutsk, en Russie et se terminera le 16 juillet à Dunhuang.
Nasser Al-Attiyah : « Lors de notre dernière sortie, nous avons gagné le Rallye du Kazakhstan. Nous sommes en tête du championnat et c’est fantastique. Nous vivons bien sûr une bonne année : six courses et six victoires. »
Bryce Menzies : « Je suis ravi d’être de retour. Mon impatience est à son comble et on ne peut pas être plus prêt que je ne le suis pour ce Silk Way Rally. Je me suis amusé comme un fou lors de ma dernière participation au Silk Way, même si j’étais totalement épuisé à la fin. C’est 10 jours de course non-stop pendant 12 heures, l’aventure ultime. Je vise le podium cette fois-ci, ce serait énorme. »
Sergey Savostin, patron du team Kamaz au Silk Way Rally : « J’ai hâte de découvrir les dix étapes spéciales diverses et techniques qui traverseront la Russie, puis la Mongolie du nord au sud, avant de s’achever dans le célèbre désert de Gobi. Il s’agira d’un périple de 5 000 kilomètres, dont plus de 2 700 kilomètres de spéciales réparties sur les territoires des trois pays. Il y a un équilibre parfait entre la complexité technique, la diversité et la beauté naturelle. Je pense que le Silk Way Rally 2019 restera dans les mémoires comme le rallye-raid le plus difficile de l’année et également comme une aventure unique. »
Luciano Benavides : « C’était génial de terminer deuxième de la course d’ouverture du championnat à Abou Dhabi. Je souhaite continuer comme ça au Silk Way, à me sentir bien, en apprenant tout le temps et en gardant la tête froide. »
Laia Sanz : « Courir le Silk Way Rally est pour moi le meilleur moyen de me préparer pour le prochain Dakar. La priorité, c’est de faire en sorte d’être en pleine forme en janvier 2020 afin de pouvoir relever les nouveaux défis auxquels nous allons être confrontés maintenant que le Dakar a déménagé en Arabie Saoudite. »