6H TT Orléans/Matthieu Baumel : « Nous faire plaisir ! »

Matthieu Baumel et Thierry Magnaldi © MFE

Matthieu Baumel enchaîne les 6 Heures tout-terrain d’Orléans ce week-end et le Rallye d’Orthez-Béarn début août. C’est au volant d’un Can-Am que le navigateur professionnel de Nasser Al-Attiyah occupe son emploi du temps estival.

Entre les deux épreuves, son cœur ne balance pas, avec le Qatari, ils disputeront le Silk Way Rally pour gommer leur échec de 2018 trahis par la mécanique de leur Toyota Hilux du Overdrive Racing.

« Pour l’endurance à Orléans, c’est un montage réalisé avec Manu Castan suite à une rencontre sur une épreuve de glace SSV à Serres-Chevalier … La discussion s’est engagée avec eux ! Nous avons regardé les programmes et le calendrier proposé, je disposais de ce week-end sur mon agenda. Ça pouvait donc le faire et parvenir à enrôler Nasser fut facile surtout après notre Merzouga où il a pris beaucoup de plaisir au volant d’un Can-Am ! »

Pour Matthieu passer derrière le volant n’est pas une première. La semaine dernière en VH avec son ami Gaël Robic (de France Télévision, ils ont participé aux 24 heures des Hautes Alpes avec une Ford Escort RS2000 de 1980. Ils terminèrent 3ème après avoir couvert 1000 km et franchi 47 cols ! Bien d’autres occasions ont entraîné l’insatiable Matthieu au volant.

D’où cette participation à Orléans qui lui permet de varier ses gammes et de prendre du plaisir en famille puisque Barbara, son épouse, dispute elle aussi les 6 Heures avec un Yamaha YXZ 10000 R avec Patrick Gourg et Franck Cantillac. Cet engin ne se compare aucunement à celui de la triplette ‘vedette’ !

« Nous sommes ici pour nous faire plaisir en famille et entre copains » précise Matthieu dans un large sourire dont il est machinal. « Et puis, un Can Am bien conduit peut être devant », Sébastien Guyette l’a prouvé à Saint-Laurent d’Arce et à Santerre. « Quand je les regarde rouler, je les prends pour des malades, ils envoient ! »

Matthieu aussi envoie, il l’a montré lors des tests organisés par Donerre (basé à Montech – 82) à Fontjoncouse alors que Thierry Magnaldi en fin metteur au point réglait l’amortissement. « Aucune ambition ne nous anime, se relayer comme nous le devons et, vivre une belle expérience est notre priorité ici à Orléans. »

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