Dakar Arrivée : Paroles de pilotes à Lima…

Victoire de Al-Attiyah - Baumel à la Baja de Dubaï

Le Dakar est fini. La 41ème édition a donné son verdict. A nommé ses vainqueurs et, sans surprise en autos, Nasser Al Attiyah et Matthieu Baumel sur Toyota Hilux Overdrive l’ont emporté. Pour la 3ème fois, ils inscrivent leurs noms au palmarès.

Reconverti au SxS après des années à moto, Chaleco Lopez s’offre un bien beau baptême en remportant la catégorie.
Côté camion, un Kamaz peut en remplacer un autre, tant ils sont nombreux et de niveau égal. C’est Eduard Nikolaev qui l’emporte.

Sans surprise, compte tenu de l’avance qui était la sienne au soir de l’avant-dernière étape, Nasser Al-Attiyah remporte à Pisco son troisième Dakar. Douzième à 9’ de Carlos Sainz à l’arrivée de la dernière spéciale, le Qatarien offre à Toyota sans première victoire en catégorie Auto.
Nasser Al-Attiyah : « L’une de mes plus belles victoires. Nous n’avons pas fait une erreur et c’était pourtant un rallye difficile. On a pris la tête à la troisième journée et on a depuis régulièrement conforté notre avance. Je suis heureux d’offrir à Toyota sa première victoire sur le Dakar. Ce rallye, tout le monde veut le gagner et je respecte nos adversaires. S’ils ont fait des erreurs, c’est parce qu’il fallait attaquer et que parfois ça ne passe pas. C’était un rallye cent pour cent Pérou avec du sable et des dunes, je voulais y faire quelque chose de bien. »

Vainqueur à moto en 2004 puis en auto en 2014, Nani Roma retrouve le podium du Dakar, en 2ème position à 46 minutes de Nasser Al Attiyah.
Nani Roma : « On est heureux, parce que c’était une course très dure, il y a eu beaucoup de journées très stressantes. En fait on n’a jamais eu une seconde de répit. Je suis content d’être ici et d’arriver 2ème. Nous avons défini une stratégie, et nous l’avons suivie jusqu’au bout. Et pourtant mon copilote s’est blessé aux côtes et a beaucoup souffert sur la fin du rallye. C’est un beau feeling, surtout que la valeur d’un résultat, c’est aussi au regard des adversaires que nous avons eu à affronter. Quand on bataille contre des gens comme Sébastien Loeb, Carlos Sainz, Stéphane Peterhansel ou Nasser Al Attiyah, ça représente beaucoup. Nasser a fait une course parfaite, il n’a commis aucune erreur et mérite sa victoire incontestablement, félicitations. Mais cette édition, avec beaucoup de dunes, du sable et du hors piste, était faite pour lui. »

Deuxième de la dernière spéciale et vainqueur de quatre étapes du rallye, Sébastien Loeb accroche à Lima la troisième marche du podium, et ce malgré de nombreux problèmes qui ont sérieusement ralenti son tableau de marche.
Sébastien Loeb : « On a perdu beaucoup de temps à trois reprises. Les deux qui nous précèdent à l’arrivée sont ceux qui n’ont pas eu de soucis de toute la course. Globalement, on a toujours été les plus rapides sur le terrain. C’est encourageant, c’est sympa, on a fait de super spéciales. C’est pas une victoire, mais un podium, avec tous les soucis qu’on a eus, c’est un bon résultat. On était sur un terrain qui ne nous était pas favorable et avec une voiture privée face à de grosses équipes officielles. C’est plutôt pas mal, mais on aurait pu faire mieux… »

Après une brillante carrière à moto durant laquelle il avait atteint à deux reprises la troisième marche du podium, le Chilien Chaleco Lopez reconverti au SxS s’impose dès sa première apparition dans la catégorie sur le Dakar…
Chaleco Lopez : « Je suis très content, je ne pensais pas revenir sur le Dakar. C’est une équipe chilienne qui m’a proposé de venir. Maintenant, nous avons gagné après avoir beaucoup travaillé. J’ai beaucoup profité de ce Dakar. Avec ces dunes, ces difficultés de navigation, c’est tout ce que j’aime. Ça a été très technique, il a fallu rester fort. Surtout, quand nous avons eu notre problème de moteur et que nous nous sommes retrouvés sans traction, nous avons perdu beaucoup de temps. Mais la deuxième semaine a été incroyable, nous avons remporté plusieurs étapes et nous avons réussi à gagner. »

Eduard Nikolaev, le pilote russe a remporté à Lima son quatrième Dakar, après les titres conquis en 2013, 2017 et 2018.
Eduard Nikolaev : « C’était très dur cette course, nous avons eu beaucoup de dunes, beaucoup de sable. Et nous avions des rivaux redoutables, comme Gerard De Rooy et Federico Villagra. Je tiens à les remercier parce que nous avons eu une belle course durant cette édition. Nous n’avons eu que de petits problèmes, notamment nous sommes restés coincés dans les dunes un bon moment, mais finalement ça n’a pas été trop long, et nos camions sont robustes et rapides. »

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