Une journée rude, émouvante aussi avec l’abandon du pilote Monster Honda, Ricky Brabec. Une victoire celle du pilote KTM, vainqueur de l’épreuve en 2018 : Matthias Walkner. Le tour serait presque complet sans ajouter que l’Australien Toby Price malgré un poignet en feu, tient les cordes avant Lima.
Que Pablo Quintanilla ne désespère pas pour décrocher le pompon et que Adrien van Beveren a fauté durant cette journée qu’il fallait couvrir sans hésiter !
– Le vainqueur du Dakar 2016, Toby Price se retrouve à nouveau en tête du rallye, mais doit composer avec un poignet de plus en plus douloureux pour aborder les deux dernières étapes du rallye.
Toby Price : « J’ai donné le maximum, je ne pouvais pas faire plus. Mon poignet est en feu. Je suis à l’arrivée, il n’y en a plus que deux étapes d’ici l’arrivée, c’est une bonne chose. Avec mon poignet, j’essaye juste de ne pas y penser, mais c’est très difficile. Quand c’est possible, j’essaie de le reposer… Je fais comme je peux ! »
– Victoire d’étape pour Matthias Walkner qui signe le meilleur chrono dans la Super Ica. L’Autrichien devance Pablo Quintanilla et Toby Price, mais il reste derrière ses deux adversaires au classement général.
Matthias Walkner : « Jusqu’au ravitaillement en essence, Toby était vraiment rapide. Mais j’ai fait le forcing en arrivant sur la zone de dunes. Ça n’était pas facile car il y avait du brouillard et des pierres qu’on avait du mal à voir. J’ai beaucoup attaqué. »
– Parti en retard à cause d’un problème d’Iritrack, Sam Sunderland a bouclé une partie de la spéciale dans la poussière des autos. Cela ne l’a pas empêché de terminer la huitième étape en quatrième position à un peu plus de six minutes de Walkner. Un écart et une place identique à celle qu’il occupe au classement général.
Sam Sunderland : « J’ai eu un problème avec mon Iritrack au départ et les commissaires m’ont retenu pour le régler. Je n’ai pas perdu trop de temps mais je me suis quand même retrouvé dans la poussière derrière Peterhansel. Ensuite j’ai bien roulé, j’ai attaqué. Cornejo a bien ouvert la trace dans les dunes. La course n’est pas jouée, il reste encore deux longues journées. On l’a vu avec Ricky, il peut se passer encore beaucoup de choses. »
– Deuxième du classement général au départ ce matin, Adrien Van Beveren, le pilote Yamaha n’a pas été en mesure de profiter de l’abandon de Ricky Brabec, en raison de fautes de navigation.
Adrien van Beveren : « J’ai voulu attaquer fort, mais je me suis perdu. Je n’ai pas réussi à ouvrir les way-point tout de suite. Je comptais sur cette étape pour faire une différence, mais ça n’a pas fonctionné comme je voulais. Je ne suis pas très satisfait de ma spéciale. J’avais fait de la bonne nav jusqu’à maintenant, et aujourd’hui je me suis planté plusieurs fois dans les dunes. J’ai perdu du temps là où je n’aurais pas dû en perdre. C’est le Dakar, ça fait partie de la course. »
– Malgré une position de départ très éloignée, Pablo Quintanilla, le pilote chilien, a pu signer le 2ème chrono du jour… et remonter à la deuxième place du classement général, à 1’03 » de Toby Price.
Pablo Quintanilla : « Je suis parti assez loin, et il y avait beaucoup de poussière au milieu des camions. L’étape était dure, il a fallu que je dépasse tout ce monde. Mais la course est encore ouverte. Nous partirons tous ensemble demain matin, ça laisse peu de chance de gagner du temps, mais je vais continuer d’attaquer. »
– QUAD/Le pilote français, Alexandre Giroud a signé le quatrième temps du jour. C’est aussi sa place au classement général, à 3h30 de l’intouchable Argentin Nicolas Cavigliasso.
Alexandre Giroud : « C’était une journée compliquée, avec pas mal de navigation. J’ai rattrapé Nico, l’Argentin, ce qui était plutôt bien. Mais j’ai vite fait ensuite une erreur de navigation, alors que lui n’en fait pas, c’est sa force. Je me suis remis ensuite sur la piste, et j’ai fait une bonne spéciale, mais ce n’était pas suffisant pour aller chercher mieux qu’une quatrième place. »
– QUAD/Avec 1h24 de retard sur le leader Nicolas Cavigliasso, le quadeur de Cordoba Jeremias Gonzalez Feriola a surtout comme objectif de préserver sa deuxième place, également convoitée par le 3ème Argentin du podium provisoire, Gustavo Gallego.
Jeremias Gonzalez Feriola : « Nous avons eu 170 km de sable et de dunes, et on ne roule pas facilement sur ce terrain. Nous avons roulé à deux ou trois pendant toute la spéciale et nous avons bien profité de cette journée, en se relayant chacun notre tour pour la navigation. »