Dakar Etape1 Moto: L’œil dans l’objectif…

Joan Barreda © DR

Pisco n’est pas seulement la ville qui a donné son nom au Pisco Sour, le cocktail qui fait la fierté du pays et occasionne également une gentille querelle de paternité et de nombreux débats avec les voisins chiliens. C’est aussi devenu depuis 2012 et la première visite du Dakar l’une des ‘classiques’ du rallye. Sur cette première étape, les pilotes et équipages ont évolué dans des massifs dunaires sur près de 70 % de la distance.

Au nord de la région d’Ica, cette zone géographique précise a été baptisée California !

L’essentiel
Joan Barreda affole les chronos sur l’étape d’ouverture du Dakar en mettant une distance raisonnable pour une si courte distance (84 km) entre lui et son premier poursuivant Pablo Quintanilla : 1’34’’. Il s’agit de la 23ème victoire de sa carrière sur le rallye, tandis que l’Argentin Nicolas Cavigliasso creuse un écart encore plus important, près de 4 minutes, sur son compatriote Jeremias Gonzales Ferioli.

La perf du jour
Après une édition 2018 particulièrement frustrante pour le pilote Honda, Joan Barreda attaque 2019 de la meilleure manière possible. L’Espagnol poursuit sa collection de victoires d’étapes pour revenir à une unité seulement d’un certain Hubert Auriol et prendre les commandes du classement général. Souvent malchanceux sur le Dakar, Barreda prouve surtout une nouvelle fois qu’il reste l’un des pilotes les plus rapides en piste avec des écarts impressionnants en si peu de kilomètres… Xavier de Soultrait, qui ferme le Top 10 de la hiérarchie provisoire, pointe à près de 6 minutes du leader.

 

Coup dur du jour
Axel Dutrie pouvait difficilement imaginer un début de rallye plus compliqué. En panne avec son quad après 18 kilomètres seulement, le Français a longtemps tenté de repartir avant de se résoudre à revenir au départ de la spéciale pour réparer son Yamaha. Le Français, qui participe à son troisième Dakar, cède plus de 4 heures au vainqueur du jour et abandonne sans doute toute chance de victoire à Lima, après avoir pourtant fait forte impression sur ses deux premières participations, respectivement terminées en 5ème et en 9ème position.

La stat du jourAvec plus de 6 minutes de lâchées sur Nasser Al-Attiyah en seulement 84 kilomètres, Sébastien Loeb a connu une première étape difficile. Il faut dire que l’Alsacien ne revient pas sur le Dakar dans les mêmes conditions que ces trois dernières années puisqu’il pilote désormais une Peugeot 3008 de 2017 engagée par la structure privée PH Sport. L’ex-champion WRC n’a surtout jamais été un afficionado du sable et des dunes, qui composeront l’essentiel du parcours 2019…

Qui va piano…
Fidèle à lui-même, Toby Price a attaqué son cinquième Dakar avec l’envie de prendre gentiment ses marques. L’ancien vainqueur australien termine sixième de la première journée à trois minutes de Joan Barreda.
Toby Price : « Cette première spéciale était courte et sympa. Le départ est donné, nous sommes contents. On ne peut pas se plaindre, j’espère qu’il va y avoir d’autres belles journées comme celle-ci. »

Van Beveren sur des oeufs !
Le leader de Yamaha a démarré son 4ème Dakar sur la réserve et perd 2’55 » sur Joan Barreda, le vainqueur du jour. Il pointe toutefois à la 4e place du premier classement général, devant Sam Sunderland, premier des KTM.
Adrien Van Beveren : « Je ne me suis pas super lâché, je ne me suis pas super amusé, je n’osais pas attaquer à bloc pour être sincère. Il y avait quand même des dunes un peu cassées, avec du danger. On n’est aussi passé dans un rio qui ne m’a pas rappelé que de bons souvenirs. Mais bon je suis content, les chevaux sont lâchés comme on dit. Maintenant, je vais rester concentré jour après jour et ça va bien se passer. »

Joan Barreda Bort sans surprise !
Joan Barreda : « Ce genre de spéciale, c’est toujours difficile. Tout le monde va vite, il y a l’excitation du départ… C’est sympa mais ça peut-être dangereux. Il fallait faire attention mais finalement on a bien démarré. Je suis prêt pour la suite. »

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