Dakar, avant le départ, Paroles de Pilotes Red Bull…

Sébastien Loeb © Fabian Duhamel

C’est parti pour un tour, de Lima à Lima, sur 10 étapes et 5000 km dont plus de la moitié en secteurs sélectifs. C’est parti aussi pour Sébastien Loeb engagé en novembre dernier alors que l’on ne l’attendait pas. C’est parti pour la 41ème histoire qui s’écrit exclusivement au Pérou, seul pays à avoir accepté la venue du plus grand rallye-raid dans le monde. C’est peut être aussi parti pour une ‘dernière’ en Amérique du Sud…

 

Sébastien Loeb : « Nous respectons le désert, en gardant à l’esprit que l’objectif est de le traverser et de ne pas se laisser piéger. Dans les dunes de sable, on peut gagner deux minutes, mais aussi perdre facilement près d’une heure, en faisant de petites erreurs. Nous devons donc prendre notre temps. D’un autre côté, nos voitures ne nous permettent pas précisément de ralentir dans les dunes, parce que nous sommes aspirés ; nous devons conserver notre élan et il n’est pas toujours simple de prendre des décisions. Tout d’abord, j’y vais pour participer. Quant à gagner… Honnêtement, j’ai du mal à faire des pronostics dans une course comme celle-là. »

 

Nasser Al-Attiyah : « Cette fois, le Dakar sera différent. Dans un seul pays et avec 70 pour cent de dunes de sable, cela va être vraiment dur. Nous devons respecter tous les pilotes. Cette fois, nous disposons d’une très bonne voiture. L’an dernier, nous avons eu quelques problèmes et nous avons terminé à la deuxième place, mais nous nous sommes beaucoup améliorés depuis. Mon objectif est de gagner ce Dakar pour Toyota. La course est plus courte, il va donc falloir être très concentrés et ne pas perdre de temps avec la navigation. »

 

 

 

Toby Price : « J’ai terminé l’année en me fracturant le scaphoïde de la main droite, mais c’est réparé et ça devrait à peu près le faire. On va voir comment se déroule la course, mais on est là et c’est l’essentiel. Je suis heureux de prendre le départ. J’ai un peu mal, c’est sûr, car le scaphoïde n’est pas le meilleur os à se fracturer, mais je suis toujours à l’aise. Je vais y aller détendu, en attendant d’être en bonne position pour pouvoir attaquer. Tout le monde est là pour gagner et on va rouler plein gaz. Tous les teams ont d’excellents pilotes. Même si KTM gagne tout depuis un moment, personne n’est le patron du Dakar. »

 

 

Ignacio Casale : « Après deux triomphes dans la catégorie quad, j’ai senti qu’il était temps d’essayer quelque chose de nouveau et de permettre à mon corps de souffler un peu. J’ai pensé à faire une pause d’un an sur le Dakar, mais quand l’opportunité de participer en catégorie SxS s’est présentée, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion. C’est la catégorie du futur. C’est aussi un défi important selon moi, car le véhicule a été entièrement développé au Chili. Mon principal objectif est de m’amuser et ensuite nous verrons au fil des jours s’il y a moyen de jouer un rôle au classement général. »

 

 

Vladimir Chagin : « Le début de la nouvelle saison va être chaud. Le Pérou est réputé pour ses sables, ses grandes dunes et ses pentes dangereuses. Une course comme celle-là est toujours imprévisible et donc passionnante. C’est une bagarre entre les gens, les nerfs et les véhicules. Dans la catégorie camions, la compétition est très relevée. Ça va se jouer en minutes, en secondes. Nous devons disposer d’un camion puissant, rapide, léger et parfaitement fiable. Nous avons conduit un processus de développement difficile pour rechercher de nouvelles solutions et nous préparer pour la course à venir et nous espérons obtenir un résultat qui satisfera nos partenaires et nos fans. »

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