Sahari Rally Algeria: La dernière étape

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El Goléa (El Ménéa) – Ghardaïa : LIAISON 33,43 km – SS 7 178,30 km – LIAISON 119,03 km

Un dernier jour de compétition sous le signe de la vitesse. La piste commençait près d’un petit erg et continuait sur le plateau où, il était possible de voir au loin l’adrar au loin à quelques kilomètres seulement.

 

Gaz ouverts, même en roulant dans les dernières dunes de ce Sahari Rally Algéria. Une piste très variée de nouveau, technique et rapide, comme toutes celles proposées par FASM dans le Challenge international durant cette édition. Dans ces conditions les plus rapides se sont défoncés en rongeant des secondes et même parfois de précieuses minutes.

L’arrivée des motos à la fin de la spéciale fut vraiment spectaculaire: trois motos côte à côte sont apparues au loin dans la vallée à une vitesse avoisinant les 150 km/h. Le Portugais Alexandre Azinhais roulait en compagnie de Alessandro Ruoso et de l’Anglais Jonathan Blackburn, vainqueur  de l’étape d’aujourd’hui. Sur un large tracé poussiéreux, dans la poussière il était possible de se battre encore sur les derniers mètres du Sahari. A la vitesse d’une Formule 1 les voitures n’ont pas échappé à ce phénomène. Fodil Allahoum fut le plus rapide sur ce secteur, il était suivi par l’équipage Daoud-Lahbaki. Le champion algérien et son copilote Giacomo Tognarini montent sur le podium du classement général du rallye Sahari et remportent également la catégorie proto.

Paolo Ceci et Sara Bioli ont été ralentis par un souci mécanique mais sont arrivés au terme de l’étape et remportent la catégorie SSV. Le classement général moto a été modifié dans la nuit en raison d’une série de sanctions pour irrégularités, en particulier pour le pilote algérien, mais le pilote italien Alessandro Ruoso termine en tête du classement général. Dans la catégorie M1, Jonathan Blackburn, suivi du français Laurent Weibel et du portugais Alexandre Azinhais terminent dans cet ordre. Alessandro Ruoso empoche également la catégorie Open (+650). Dans la catégorie M2 (+450), le pilote algérien Abdelkader Mebarki l’emporte suivi par l’Algérien Mustapha Himadouch. En camions, l’équipage libyen commandé par Arakh Djet est vainqueur.

Lee Salt (USA): « Ce fut un rallye très difficile. Il n’est pas pour tout le monde et ne pardonne rien. Le terrain s’adapte aux professionnels expérimentés par rapport aux autres rallyes existants. Nous devions toujours prendre en compte beaucoup de choses et avoir un fort mental, regarder le roadbook, mais aussi rester vigilant au terrain. Ce n’est certainement pas un rallye pour les amateurs. »

Jonathan Blackburn (USA): « Ouvrir la piste aujourd’hui n’était pas une promenade. La journée fut rapide à travers de grands plateaux et un bon mélange de cap et de navigation, une piste dans le style du Dakar qui s’est terminée par un long ‘sprint’ jusqu’à la ligne d’arrivée. »

Paolo Ceci (ITA): « À mon avis, il s’agit d’un rallye avec un potentiel énorme qui n’est pas encore pleinement exploité. L’année dernière, nous avons apporté nos suggestions à l’organisation mais cela n’a pas été pris en compte. Pour nous, cette course fut un excellent test, nous avons compris beaucoup de choses parce que nous sommes des inexpérimentés dans la catégorie des autos. Les erreurs commises seront corrigées afin de  nous améliorer. Sara s’est beaucoup amusée et s’est révélée être une bonne navigatrice, je n’en avais aucun doute ! »

Laurent Weibel (FRA): « Tout d’abord, je suis heureux que le rallye ait pu voir le jour après le décès du Président Chihab Baloul. Ce n’était pas évident. Par rapport à l’année dernière, l’organisation a progressé grâce en particulier en intégrant le système de tracking Stella. Si je dois critiquer quelques choses, je regrette de ne pas avoir traversé les plus belles régions d’Algérie. Nous avons toujours pensé que les plus beaux endroits étaient juste à côté de la piste et que nous ne les avions jamais vraiment traversés. »

Paola,

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