ELMS Norman Nato: Météo idéale, mais voiture changeante

© DR

Norman Nato, régulièrement en tête sur piste mouillée lors des essais, comptait jouer les premiers rôles lors de la course des 4 Heures de Spa, promise au déluge. Mais si les trombes d’eau étaient bien au rendez-vous, la performance de la voiture s’était envolée, laissant Norman et ses deux coéquipiers au milieu du peloton.

 

La météo du majestueux circuit de Spa-Francorchamps est souvent compliquée, imprévisible et des conditions exécrables ne sont jamais improbables. Pour les 4 Heures ELMS qui se disputaient ce week-end sur la piste ardennaise, les bulletins exposaient tous le même scénario : il allait faire mauvais, très mauvais, pour la 5e manche de l’European Le Mans Series. Norman Nato accueillait ces conditions avec plaisir : le Français adore le circuit de Spa où son pilotage rapide peut s’exprimer, et il fait très souvent la différence sur ses adversaires sur le mouillé.

Dès vendredi, il le démontrait sur une piste aussi inondée que prévu, faisant le meilleur temps, une seconde devant son plus proche poursuivant lors de la première séance libre. La qualification, jouée le lendemain sur piste sèche en fin de séance, était moins favorable au français, dont l’effort était interrompu alors qu’il jouait l’une des trois premières positions sur la grille, en raison d’un drapeau jaune signalant un débris sur la piste. Il décrochait cependant une place sur la 3ème ligne. Peu importait, puisque la course devait se jouer sous des averses ininterrompues, ainsi que toutes les prévisions l’annonçaient. Spa attendait pour le dimanche des conditions météo désastreuses, des alertes-inondations avaient été diffusées sur toutes les chaînes de télé et de radio. Une mini-apocalypse météo suffisamment redoutée par les organisateurs de l’ELMS pour qu’ils avancent le départ d’une heure et quarante-cinq minutes afin d’éviter une tornade annoncée l’après-midi. À 10h45, le plus fort des orages n’était pas encore là, mais il pleuvait quand même sur la ligne de départ. Le beau temps ne menaçait pas et Norman, comme ses coéquipiers, était très optimiste quant à leur capacité à jouer la gagne. Mais, dès le départ, la voiture n’a pas du tout réagi comme elle l’avait fait les jours précédents, enlevant toute chance à ses pilotes de bien figurer.

« A cette heure, nous n’en connaissons pas la raison, mais c’est comme si nous avions piloté dimanche une autre voiture que celle dont nous disposions les jours précédents. Je ne la reconnaissais pas. Pas d’adhérence, pas de motricité, nous étions hors-performance… », expliquait Norman à l’arrivée. « Olivier et moi avons eu tous les deux la même sensation. Et rien n’a pu atténuer ce comportement. A bord de l’auto, comme les techniciens dans les stands, nous avons tout essayé pour inverser cette situation pendant la course. Hélas, aucune amélioration –ou si peu. »

L’équipage de la #24 a donc été privé de ses chances de jouer le podium. La septième place à l’arrivée est loin de refléter les attentes de l’écurie.

Au classement pilotes, Norman Nato est 3e, tandis que Racing Engineering pointe à la 2e place chez les écuries.

PROCHAIN RENDEZ-VOUS : 4 Heures de Portimão (Portugal), 26, 27 et 28 octobre.

Mapidu Media,

PUBLICITÉ