24H du Mans/Signatech Alpine & Renault: Sinault fait le lien

© Dunlop

Pour l’équipe Signatech Alpine, victorieuse de la catégorie LMP2 en 2016, la 86e édition des 24 Heures du Mans est aussi celle du 40ème anniversaire de la victoire au classement général de la Renault-Alpine A442 B de Jean-Pierre Jaussaud et Didier Pironi. A cette occasion, Philippe Sinault, patron de Signatech Alpine, remonte le temps, évoquant sa passion automobile, née en 1978.

 

« Je dois avouer qu’en 1978, raconte Philippe Sinault patron aujourd’hui de Signatech Alpine, je m’intéressais plus au football qu’au sport automobile (et la victoire au Mans de Renault-Alpine). Cette année-là, il y avait aussi la Coupe du Monde, avec le Brésilien Mario Kempes, le meilleur joueur à cette époque-là. Le sport automobile s’est imposé dans ma vie grâce à Gilles Villeneuve, en 1979 et 1980. La Formule 1 dans un premier temps, puis en 1982, mon grand-frère m’a emmené aux 24 Heures du Mans. Je me souviens avoir dormi dans sa Volkswagen Golf GTI pendant la course, du côté des Hunaudières. »

Aujourd’hui, Signatech Alpine, son équipe, figure une nouvelle fois parmi les candidats favoris de la catégorie LMP2, avec en 2018 un rendez-vous avec l’histoire. « Il est vrai qu’en tant qu’homme de marketing par formation, j’aurais aimé voir sur notre Alpine A470 la livrée jaune et noir de la voiture victorieuse en 1978. » Mais dans le paddock du circuit des 24 Heures, la façade de l’hospitalité de Signatech Alpine est décorée d’une grande tenture représentant la Renault Alpine de 1978, dans une subtile harmonie du jaune et noir de Renault et du bleu et orange de Signatech Alpine. « Faute de décoration anniversaire sur la voiture, c’est la solution que nous avons trouvée », sourit malicieusement le responsable français.

Pour Signatech Alpine et ses pilotes Nicolas Lapierre, André Negrao et Pierre Thiriet, la victoire en catégorie LMP2 – voire un podium au classement général ? – de l’Alpine A470-Gibson n°36 serait bien sûr la meilleure manière de fêter ce bel anniversaire. On sait néanmoins que l’histoire des 24 Heures du Mans s’est toujours ingéniée à chahuter les pronostics. « Il faut faire preuve d’humilité, mais nous sommes prêts », indique Philippe Sinault. Comme en 1978, les 24 Heures du Mans coïncident avec la Coupe du Monde de football… Et Philippe Sinault n’oublie pas le ballon rond : « Je pense qu’il y aura un écran branché chez Signatech Alpine sur le match France-Australie du samedi 16 juin ! »

Jean-Philippê Doret – ACO,

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