WTCR à Zandvoort: Ils ont dit…

La conférence après les essais © DR

Tom Coronel, Esteban Guerrieri, Gabriele Tarquini, le BRC Racing Team, le Prince Bernhard van Oranje et Frédéric Vervisch ont pris part à la conférence de presse d’avant-course de la WTCR Race of Netherlands. Voici ce qu’ils avaient à dire.

 

– Tournons-nous d’abord vers Tom Coronel, le héros local bien sûr. Tom, qu’est-ce que cela fait d’être sur cette piste, votre circuit à domicile ce week-end ?
Tom Coronel : « C’est super surtout car demain et après-demain vous allez voir les tribunes remplies et il sera difficile de marcher ici dans le paddock. C’est le genre de choses que vous attendez, une fois par an vous voulez ce moment de gloire sur votre course à domicile, surtout de montrer ce que représente le sport automobile aux Pays-Bas et bien sûr comment vous vous comportez dans ce sport. C’est une bonne chose, cela faisait longtemps, cela fait 11 ans. »

– Pouvez-vous nous expliquer comment se sont passées les Essais Libres 1 ?
Tom Coronel : « Complètement pourries… Pas d’autres mots pour cela. C’était très mauvais, je n’avais aucun feeling. J’ai eu des problèmes avec la voiture, que nous avons déjà depuis deux courses. Nous essayons de trouver des choses au niveau électrique, de passer du temps dessus. Vervisch est même venu après la Course 1 sur la Nordschleife et m’a dit ‘il y a quelque chose qui ne va pas sur ta voiture’. J’ai dit ‘je sais mais on n’arrive pas à trouver quoi’. Et je pense que nous avons toujours la même difficulté pour l’instant, je suis donc dans la m****. »

– Au tour maintenant de Frédéric Vervisch. Vous arrivez ici fort d’un week-end fantastique en Allemagne. Avez-vous pu continuer sur cette même dynamique, cette confiance, cette motivation à Zandvoort ?
Frédéric Vervisch : « Vous savez, je veux voir comment le week-end va se passer. La Nordschleife est un circuit spécial, je ne pense pas que ce soit une vraie référence pour le reste de la saison. Oui, j’ai eu un super week-end, oui je suis très heureux de ça. Je pense que les Audi seront plus compétitives à partir de maintenant mais il y a beaucoup de bons pilotes, on verra donc ce qui va se passer. »

– Les Essais Libres 1 se sont-ils déroulés comme vous le pensiez ?
Frédéric Vervisch: « C’est mieux que ce que c’était avant donc c’est bien. Ce n’est pas parfait mais j’ai eu de meilleurs Essais Libres 1 que Monsieur Coronel. »

– Tournons-nous maintenant vers le Prince Bernhard van Oranje, et tout d’abord bienvenu dans le WTCR – FIA World Touring Car Cup présenté par OSCARO. Votre première expérience sur une voiture WTCR en piste face à vos rivaux, comment vous sentez-vous ?
Bernhard van Oranje : « Eh bien, bien sûr c’est super de piloter au milieu de ces héros sur notre circuit tellement special. C’est unique d’avoir le WTCR sur notre circuit à nouveau et de ce point de vue, c’est très cool. Pour moi, piloter une traction, c’est encore un peu nouveau. Je n’y suis pas très habitué, mais c’est incroyable d’être ici. »

– Tom Coronel a mentionné le fait qu’il ait passé du temps avec vous à vous donner quelques trucs et conseils. Cela vous a-t-il aidé ?
Bernhard van Oranje : « Habituellement, lorsque je roule avec Tom, c’est avec une propulsion donc c’est un peu différent. Bien sûr, ce serait bien d’avoir un peu plus d’expérience sur cette voiture mais je suis sûr que, avec l’aide de Tom, j’y arriverai. »

– Et vous êtes ici avec deux casquettes car vous n’êtes pas seulement pilote ce week-end, mais avez un rôle important sur le Circuit de Zandvoort. A quoi pouvons-nous nous attendre ce week-end ?
Bernhard van Oranje : « Nous attendons 120’000 personnes sur tout le week-end. C’est unique, et c’est aussi l’un des meilleurs programmes que nous avons eus lors des dernières années avec de superbes compétitions, 80 voitures en piste et bien sûr les voitures Red Bull Formula One en démonstration, nous avons des F60 qui passeront au-dessus de la piste, et beaucoup de choses pour les familles donc c’est assez uniqu. Max dispose d’une base de supporters tellement forte et avec cette météo qui arrive, ce sera probablement le meilleur week-end que nous n’ayons jamais eu. »

– Au tour maintenant de Gabriele Tarquini, vous arrivez ici après un week-end difficile en Allemagne et vous avez fait référence à votre forme. Comment vous sentiez-vous dans la voiture durant cette séance ?
Gabriele Tarquini : « Je ne suis pas à 100% car mon cou me fait encore un peu souffrir mais c’était mieux que ce que je pensais. Je sais qu’après un gros accident c’est toujours très difficile de se remettre en piste mais j’ai essayé de prendre mon rythme et ça allait. »

– Comment se comportait la voiture, car il y a eu beaucoup de modifications pour ce week-end ?
Gabriele Tarquini : « A l’heure actuelle, la voiture n’est pas comme avant mais nous avons quatre roues et un volant, et nous devons attaquer autant que nous pouvons et faire de notre mieux sur cette piste. Mais bien sûr les performances ne seront pas à la hauteur des précédents week-ends. »

– Au tour enfin d’Esteban Guerrieri, l’un de nos trois vainqueurs en Allemagne, et de retour sur une piste sur laquelle vous avez couru auparavant lors des Masters de Formule 3. Avez-vous encore des souvenirs de cela ?
Esteban Guerreiri : « Pas vraiment similaire aux circuits sur lesquels j’avais l’habitude de piloter en F3, mais vous avez une bonne vitesse sur les virages relevés et le long droit rapide, c’est assez plaisant. Je pense que cette piste est toujours un challenge, c’est différent, je ne sais pas pourquoi. Ce n’est pas facile, la réglementation en termes de pneus est assez piégeuse, vous sentez la voiture bouger et vous pouvez faire des erreurs. Je suis presque sorti dans ce virage rapide dans cette séance. C’est assez difficile de régler la voiture mais, pour être honnête, je ressens le développement effectué avec les gars du ALL-INKL.COM car la voiture semble être en progrès par rapport à ce que faisions en test, même si c’était sur le mouillé mais nous avions fait quelques tours sur le sec à la fin du deuxième jour. Je suis assez confiant. J’espère que les Honda seront devant, et je souhaite le meilleur à Tom aussi. J’espère qu’il pourra résoudre ses problèmes et être compétitif ici sur sa course à domicile. »

– Vous étiez rapide ce matin, tout comme votre équipier Yann Ehrlacher. Est-ce que cela annonce une bataille entre vous ?
Esteban Guerreiri : « On dirait effectivement que nous sommes proches l’un de l’autre, ce qui est bien car bien sûr nous pouvons apprendre l’un de l’autre et je préfère évidemment cela dans une équipe, avec en plus l’excellente ambiance qui y règne. C’est un point clé de notre progression, et James [Thompson] n’est lui aussi pas trop loin, nous allons donc dans la bonne direction et je suis content. »

PUBLICITÉ