Nogaro, F4 course3: Adam Eteki, 3ème vainqueur…

À Nogaro, l’ultime course du meeting a confirmé le niveau particulièrement relevé du Championnat de France F4 2018. Après le Belge Ugo de Wilde et le Monégasque Arthur Leclerc, le Français Adam Eteki a ouvert à son tour son compteur de victoires, en dominant la Course 3 du lundi, organisée dans le cadre des célèbres Coupes de Pâques.

De Wilde a pris la tête du Championnat pour un petit point face à Eteki. Venu encourager les jeunes espoirs du sport automobile, le pilote de Formule 1 Charles Leclerc n’a rien perdu du spectacle, avant de remettre les trophées sur le podium.

Les 19 pilotes engagés en 2018 sont encore montés en puissance lors de la Course 3 disputée sur une piste parfaitement sèche. L’analyse des acquisitions de données, les visionnages de vidéos et les nombreux débriefings avec les ingénieurs de la FFSA Academy ont permis à tous de progresser. Le peloton est resté encore plus groupé que la veille, avec d’intenses duels à tous les niveaux.

Définie par le deuxième meilleur tour de chaque pilote effectué lors de la séance de qualification du samedi, la grille de départ voyait Adam Eteki s’installer en pole position avec Théo Pourchaire à ses côtés. Au premier virage, Eteki conservait de justesse sa première place. Bloqué à l’extérieur à l’amorce du deuxième virage, Pourchaire ne pouvait empêcher De Wilde de le déborder.

Position serrée dans le quatuor de tête
Derrière le trio de tête, Caio Collet se mettait rapidement à harceler Ulysse De Pauw et trouvait l’ouverture dans le sixième des 14 tours de course. Le Brésilien tenait ensuite un rythme très élevé, au point de revenir sur des leaders au coude à coude. Solide, Eteki poursuivait son effort à la première place. « J’ai vu De Wilde assez près dans mes rétroviseurs, ça m’a motivé pour améliorer encore mes chronos et me mettre à l’abri d’une attaque. C’est génial de monter sur la première marche du podium dès l’ouverture de la saison, » commentait le vainqueur.

Pourtant, son rival a également maintenu un rythme soutenu, d’autant qu’il devait contenir dans le même temps le très pressant Théo Pourchaire. « J’ai poussé jusqu’au bout pour récupérer la place perdue au départ, mais Ugo n’a pas commis de faute et je n’ai pas réussi à le doubler,

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