François Bayrou, J. Todt et N. Deschaux décrivent le GP de Pau

François Bayrou, Nicolas Deschaux et Joël Do Vale © DR

Le 77ème Grand Prix de Pau a réussi son tour de qualification : sa présentation officielle, lancement vers une réussite que chacun souhaite absolue, s’est déroulée mardi après-midi dans un salon de la FFSA, face à la Tour Eiffel, en bord de Seine, sur l’Avenue de New York, cette ville qui bouge sans cesse, se renouvelle en permanence, avance, innove sans renier son passé. A l’image du Grand Prix de Pau.

 

Autour de Joël Do Vale, président de l’ASAC Basco-Béarnais, et d’Eric Dournès, Directeur de Créa-Sud,  le 77e Grand Prix de Pau a réussi la première prouesse de composer un podium de haut rang : François Bayrou le maire de Pau, Jean Todt le président de la Fédération internationale et Nicolas Deschaux le président de la Fédération française du sport automobile, ont justifié par des mots forts leur attachement au Grand Prix de Pau.

François Bayrou a d’abord rappelé que « le Grand Prix est une source de développement économique. Il ne porte pas seulement l’image, mais bien la réalité de la vie paloise, de son agglomération et du pôle métropolitain Pays de Béarn qui réunit 360.000 personnes. »

Le maire de Pau a rappelé toute l’importance des ‘sportsmen anglais’ dans le développement des activités de montagne, du golf, de la filière équine et bien sûr de l’automobile pour insister sur la notion internationale d’une épreuve dont il a encore des souvenirs d’enfance, quand Maurice Trintignant gagnait en 1958.

Jean Todt, absent physiquement mais toujours très attaché au Grand Prix de Pau, a délivré un message vidéo dont la sensibilité ne laisse pas planer le moindre doute sur son attachement au circuit béarnais.

Nicolas Deschaux a mis en exergue la capacité à organiser deux Grands Prix en huit jours : « Je suis fier de voir le Moderne tourné vers les évolutions technologiques, l’Historique tourné vers le passé pour mieux célébrer l’avenir. »

Joël Do Vale, président de l’ASAC Basco-Béarnais, organisateur sportif du Grand Prix, avait alors une piste grande ouverte pour développer la composition des plateaux : six disciplines sur le Grand Prix Moderne du 11, 12 et 13 mai 2018 : les trois monoplaces sont toutes de niveau international avec la première manche du F3 FIA Championship, une épreuve du NEC Formula Renault et le retour de la F4. Discipline reine des circuits français et du promoteur SRO, le championnat GT4 offrira un plateau plus fourni et plus performant que l’an dernier. Et Pau fêtera son champion de France en titre, Mike Parisy. La Renault Clio Cup reste fidèle à Pau, la Twin’Cup offrira aux purs amateurs palois l’occasion de participer à leur Grand Prix, une course à l’intérêt rehaussé par le 50e anniversaire de la Coupe Adour-Océan, remise au goût du jour !

L’autre Grand Prix s’annonce Historique, le 19 et 20 mai : jamais autant de pilotes n’ont été inscrits sur les sept disciplines réunies et qui retraceront l’histoire du sport auto palois à travers les monoplaces (Formule Ford), les protos (Avenir Cup), les berlines (HTCC), les voitures de légende (Bugatti) et la promotion des locaux (Légends Cars Cup). Mais Pau, c’est aussi l’innovation : création du Crunch franco-anglais en Mini et première apparition du Legendary Cars Circuits.

Un Grand Prix Historique encadré le vendredi 18 et le samedi 19 mai 2018 par le Pau Béarn Pyrénées Classic Tour (il reste encore quelques places) et le lundi 21 mai (férié) par une journée de roulage proposée aux clubs et passionnés dont les inscriptions sont possibles à partir de ce site, via l’onglet ‘Historique’.

Jean-Marc Monbeig,

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