Rallye TT des Collines à Arzacq : Le retour de David Toulou !

David Toulou © MFE

Il y a deux ans, David Toulou vendait son Jeep Cherokee pour selon ses dires « prendre un peu de recul » ! Il avait fait le tour de la catégorie 4×4 de Série et aspirait à de nouvelles aventures dont celle d’effectuer le Tour de France cycliste dans la caravane publicitaire en porte-drapeau de la colonie Pyrénées-Atlantiques.

Mais, quand la passion du sport automobile coule dans les veines, et sous l’infulence de sa fille, le pilote de Mazerolles revient au volant d’un SSV Can-Am pour le plus grand plaisir des acteurs de cette catégorie qui ne cesse de gonfler sur le plan quantitatif.

– Deux ans d’interruption suite à la vente du Cherokee, te revoilà David avec une nouvelle auto pour cette saison
David Toulou : « Deux ans d’arrêt c’est long et court à la fois. Après la vente du Cherokee à Nicolas Cassiède (qui vient de le revendre) qui a remporté le titre 4×4 de Série en 2017, je me tourne vers la catégorie SSV. L’acquisition d’un Can-Am x3 à Vincent Locmane fin décembre, ce choix s’explique, c’est un engin fiable qui demande peu de mécanique à effectuer entre les courses. Je reviens cette saison pour réapprendre car, après deux ans d’absence, en deux ans le niveau a beaucoup progressé et je dois me le mettre en main. J’ai coupé avec la discipline car mon boulot me prend beaucoup de temps. Récemment, je me suis dit qu’il serait bon de penser un peu à moi et pas seulement au boulot. »

– Tu es un compétiteur reconnu dans le milieu, parmi les 15 à 20 concurrents de la catégorie SSV, une bonne dizaine cherchera à l’emporter ?
David Toulou : « Il y a, effectivement, de plus en plus d’adeptes dans la catégorie SSV. C’est bien pour la discipline. Pour ma part, et celle de Thibaut mon co-pilote, nous partons sereins sans aucune pression et nous ferons un premier bilan après notre résultat à Arzacq. J’aurais un tempérament de battant du départ à l’arrivée, nous nous sommes engagés avec l’intention d’y faire – pourquoi pas – un résultat. »

– Que représente Arzacq pour toi ?
David Toulou : « Arzacq, c’est déjà presque à la maison. J’adore ce rallye. Mon meilleur souvenir reste ma victoire en 2011. J’ai connu aussi un mauvais souvenir en 2010, Benoit Soulas m’avait prêté son Cherokee et, alors que j’étais en tête de la catégorie avec plus de 5 minutes d’avance, dans la dernière spéciale la voiture s’est arrêtée : le doigt d’allumeur était cassé pas de pièce de rechange sur place, d’où mon abandon. Cette course je voulais la gagner pour mon papa qui était décédé l’année précédente, j’avais les boules et des larmes de désespoir. »

Christophe Darracq,

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