Les pilotes motos et quads ont roulé en liaison durant cette 12ème étape entre Fiambala et San Juan (1ère partie de la seconde étape marathon). Par la faute des conditions météorologiques ne permettant pas aux hélicos de voler et de l’autre les rescapés sont ‘cuits’ et ont refusé de rouler après les autos et camions sur la spéciale 2 prévue pour tous ! Et pour éviter des pépins, des chutes graves ou autres, Marc Coma en ambassadeur de la confrérie les a entendus et, a purement décidé d’annuler l’étape.
Par contre, les autos et camions ont disputé le secteur sélectif. Nasser Al-Attiyah renoue avec la victoire pour le plus grand plaisir de son navigateur, Matthieu Baumel dont c’était l’anniversaire hier.
Carlos Sainz, leader du rallye est tendu comme un arc d’autant que sur la la fin du parcours un blocage de la boîte de vitesses et une crevaison l’ont secoué ! Mais avec une heure d’avance il peut laisser s’envoler quelques minutes puisque au soir de cette 12ème étape, Stéphane Peterhansel son dauphin est encore à 44 minutes.
Paroles de pilotes
Carlos Sainz : « Plus que deux jours »
Le compte à rebours continue pour le pilote espagnol, qui cède du temps à Stéphane Peterhansel mais garde un avantage de près de 45 minutes.
« Nous avons roulé plutôt tranquillement, mais sur la fin de la spéciale nous avons eu une crevaison, et quelques problèmes de boite de vitesse. Mais tout va bien, nous avons terminé l’étape c’est le plus important. Cyril est resté derrière nous pendant toute la spéciale. Maintenant, il n’y a plus que deux jours. »
Stéphane Peterhansel : « Carlos mérite largement de gagner »
L’objectif du tenant du titre reste maintenant d’assurer sa deuxième place et en même temps le doublé des Peugeot 3008 Maxi.
« Au niveau des paysages, on a pu profiter de beaux canyons, c’était superbe. Et sur le pilotage, à part quelques portions cassantes, c’était très agréable. Il n’y avait pas de panique dans la voiture tat que Nasser ne nous rattrapait pas puisqu’il partait trois minutes derrière nous. Pour le contrôler, il ne fallait pas qu’il nous double… et il ne nous a pas doublés. Mission accomplie. Si on peut garder cette deuxième place après ce qui nous est arrivé à Uyuni, ce serait déjà pas mal. Je suis content quand même, parce que Carlos a fait une belle course et il mérite très largement de gagner. C’est aussi une belle façon de saluer tout le travail qu’il a fait depuis quatre ans chez Peugeot. »
Nasser Al Attiyah : « Défendre notre 3ème place »
En voulant se préserver de la menace de son coéquipier Bernhard Ten Brinke, Nasser Al Attiyah a remporté la spéciale de San Juan.
« C’est une étape sur laquelle on a essayé d’attaquer, spécialement sur la deuxième partie. Mais l’objectif, c’est de défendre ma 3e place. Ce n’était pas facile, parce que nous avons eu deux crevaisons, ce qui nous a fait perdre 4 minutes environ. Bernhard a fait du bon bvoulot, et c’est plutôt sympa qu’il y ait une course entre nous. Il n’y a que quelques minutes entre lui et moi, alors tout est possible. »
Bernhard Ten Brinke : « Le but n’était pas de battre Nasser »
Quatrième du classement général, Bernhard Ten Brinke a perdu du terrain sur son coéquipier Nasser Al Attiyah et pointe maintenant à plus de 11 minutes.
« Nous avions un bon rythme, mais sur la fin nous avons eu des problèmes. Un capteur dans le moteur nous a provoqué une coupure, j’ai dû m’arrêter et chercher pour le déconnecter, cela a dû nous coûter une minute et demi environ. Le but n’était pas de battre Nasser, je voulais juste faire un bon temps et c’est ce qui s’est passé. C’était la première fois que nous ouvrions une étape ensemble avec Michel. »
Giniel de Villiers : « Une crevaison dans la première partie »
Le pilote sud-africain ferme la marche des Toyota positionnées en 3ème, 4ème et 5ème places du classement général.
« C’était une étape sympathique mais plutôt dure, il fallait rester concentrés. Il y avait par exemple beaucoup de pierres, beaucoup de rios. Nous avons juste eu une crevaison dans la première partie, ce qui nous a fait perdre quatre minutes, mais rien de grave. Il faut maintenant rouler propre pendant deux jours, le plus vite possible et nous verrons bien ce qui se passera. »