Formule E Marrakech/Abt : « Nous devons récupérer nos points »

Daniel Abt déclassé bien après sa victoire...

A quelques heures du ABB Fomule E Marrakech E-Prix 2018, troisième manche de la saison, nous nous sommes entretenus avec quelques visages familiers – et d’autres moins – du paddock.

Les ‘spécialistes des circuits urbains’
Edoardo Mortara, Venturi Formula E Team : « Nous étions tout particulièrement compétitifs à Hong Kong, mais cela ne signifie pas que le serons ici. En sport automobile, vous repartez de zéro à chaque course, je dirais donc ‘wait and see’.

« Mon style de pilotage convient très bien à a Formule E. Depuis le début (non pas que je prétendre avoir été rapide dès mes premiers tours de roues), je me suis montré plus performant qu’auparavant dans les autres séries. Tout ce que je faisais semblait bien fonctionner. »

Felix Rosenqvist, Mahindra Racing : « Marrakech est un peu plus simple que Hong Kong, car certains virages, par exemple, offrent des dégagements. Mais le challenge est différent, car les vitesses sont plus importantes en raison des lignes droites, et il est difficile de définir les repères. Mais c’est la partie sympa de la Formule E d’avoir des caractéristiques différentes à chaque week-end. La course sera disputée et il me tarde d’y être.
J’ai de bons souvenirs ici, et j’espère que demain sera aussi bien que l’an passé. Si ce n’est mieux ! »

Mitch Evans, Panasonic Jaguar Racing : « J’espère que demain, à la différence de Hong Kong, nous décrocherons un podium au mérite.
« En tant que pilote, j’ai la volonté d’évoluer aux avant-postes. L’an passé ce fut difficile pour le team, mais nous avons des réelles ambitions. Cette année, je suis motivé pour accrocher de bons résultats. Pour être honnête, j’ai envie de goûter le Champagne !

« Ce circuit est très gourmand en énergie, le tour est long et l’on est à fond pendant un long moment comparé à la plupart des tracés. Il est est très différents de ceux auxquels nous sommes habitués, en particulier celui de Hong Kong. »

Daniel Abt, Audi Sport ABT Schaeffler : « Je suis très confiant. Nous étions dans le coup à Hong Kong, même si – officiellement – nous n’avons pas gagné. Cela n’enlève en rien notre performance, et nous avons prouvé être rapide dans les deux courses. Partant de ce constat, il n’est cependant pas utile de repenser à Hong Kong. Nous devons retenir le positif et récupérer nos points.

« J’imagine qu’un pilote comme Rosenqvist sera encore une fois très rapide. J’ai été surpris par ses performances et je pense que tout le monde l’a été. C’est marrant, parce que durant le week-end là-bas, on se marrait car nous pensions lui prendre un tour. Mais il est rapide ! »

Celui qui défend son titre
Sébastien Buemi, Renault e.dams : « C’est difficile de dire si on style de pilotage conviant à Marrakech. Je me suis imposé l’an passé et nous avons dominé, donc dans un sens, je dirais que oui, mais d’un autre côté, il faut comprendre pourquoi ce fut le cas. Qu’est-ce qui a fait la différence ?

« Les réglages et la saison sont très différents, et si ce qui s’est passé l’an passé fut intéressant, il ne faut rien considérer comme acquis. Nous travaillons sur notre sujet et essayons de tirer le meilleur de notre package.

« Nous avons beaucoup travaillé depuis Hong Kong, j’espère que cela paiera. »

Le débutant local
Michael Benyahia, Venturi Formula E Team : « Je suis ravi d’être ici. J’ai beaucoup travaillé avec l’équipe et passé beaucoup de temps dans le simulateur pour apprendre le circuit et la monoplace. C’est mon activité principale de la développer, et j’espère que l’an prochain je roulerai pour Venturi.

« J’espère apprendre le plus possible dimanche, c’est véritablement mon objectif.

« Que la Formule E se produise au Maroc – mon pays – c’est fantastique. Nous sommes maintenant très attentifs à la technologie électrique. Nous développons de nombreux panneaux solaires et de champs d’éoliennes près de l’océan, mais également tout ce qui touche à la génération de l’électricité. Accueillir la Formule E est donc très positif pour le Maroc et son environnement. »

Le retour
José Maria Lopez, DRAGON : « Je voulais revenir. Je savais que si j’étais absent cette année, ce serait difficile d’être aussi compétitif à l’avenir tant la Formule E évolue. J’avais des contacts et j’ai pu saisir cette opportunité. C’est important pour moi de goûter de nouveau à la Formule E le plus rapidement possible. »

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