Dakar Etape3: Lavieille-Garcin plantés dans une cuvette !

Christian Lavieille et Jean-Mi Polato prudents !

Après une première longue étape qui a permis de creuser les premiers écarts dimanche, les dunes d’Ica se sont offertes une dernière fois aux concurrents, une occasion de faire parler leur talent de navigation et de franchissement. Beaucoup de temps à reprendre pour les déçus de la veille avant une plongée vers San Juan de Marcona et ses grandes plages de sable fin où les concurrents séjourneront deux jours.

 

A l’issue de cette étape 3 entre Pisco et San Juan de Marcona, autant annoncer la couleur, Christian Lavieille et Jean-Pierre Garcin sur Toyota VDJ 200 (#328) de chez AutoBody, occupent la 28ème place au général et tout naturellement cravachent à la tête de la catégorie T2 (voiture de série).

Drôle de journée, passablement stressante à en juger les propos tenus sur la ligne d’arrivée par le pilote.
« Si la première spéciale s’est bien passée pour nous, c’était une alternance de sable et de rios, pour notre équipier Akira Miura, ce fut moins réjouissant, il est parti en tonneaux… Un exercice de style sans gravité puisqu’il a rejoint l’arrivée. Le second secteur chronométré ne comportait pas beaucoup de sable mais du fesh au tout début. La descente vers le Pacifique était magnifique, à couper le souffle mais pas fermer les yeux. Puis, nous sommes remontés sur les plateaux où nous attendaient de grandes pistes rapides. Les dunes ont été ensuite notre préoccupation, deux à trois portions très enchevêtrées à traverser, serrées et compliquées. Nous étions un peu limite en termes de franchissement et surprise, un Buggy était planté. J’avais deux options, passer à droite ou à gauche, j’ai pris cette dernière et j’ai posé le Toyota dans une cuvette qui avait sa longueur, ce qui l’a endommagé ! Presque trente minutes furent nécessaires pour se sortir de ce mauvais pas, nous avons fait pivoter son avant pour le remettre dans le sens de la cuvette… C’est rageant car, il nous manquait 100 mètres pour se sortit de l’endroit peu maniable ! Dommage aussi d’avoir laissé des plumes là dedans car, la fin du parcours n’était pas compliqué ! » résume Christian Lavieille.

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