Christian Lavieille est dans un état de motivation optimal. Prêt à rentrer dans le vif du sujet aujourd’hui, après quatre jours d’attente à Lima au cours desquels il a satisfait aux vérifications administratives et techniques. Ce pilote d’endurance au volant d’un Toyota Autobody va tenter la passe de deux pour faire briller la marque japonaise.
L’an dernier, 23ème au général, vainqueur de la catégorie T2, il rempile sur cette édition anniversaire avec la même fringale que celle qui l’animait au départ du Dakar 2017. Un doublé pour l’équipe serait le bienvenu – Akira Miura avait terminé deuxième sur la précédente édition – reste l’objectif de toute l’équipe.
« Il va falloir aborder le début de la course de la meilleure des façons, et surtout ne pas se poser dans le sable. L’année dernière, nous n’avons pas sorti les plaques une seule fois, mais ça pourrait très bien nous arriver cette année. On sait qu’il y aura de belles étapes de dunes, dans des endroits qui font rêver. Le Dakar reste le Dakar, il est toujours difficile et, il faut que ça le reste » a-t’il déclaré à l’heure du départ.
Un départ donné de Lima au Pérou avec une première étape courte certes mais capitale. De Lima à Pisco, la spéciale est longue de 31 km, les concurrents entrent d’emblée dans le thème majeur de la séquence qui s’ouvre durant cinq jours : le sable !
Pour commencer, la ration servira simplement à mettre en appétit les meilleurs spécialistes dont font partis Christian Lavieille et Jean-Pierre Garcin.