Sodicars: Laurent Fouquet apporte calme et sérénité !

Laurent Fouquet © MFE

Quand on est constructeur et pilote, se retrouver dans le rôle de manager du Sodicars Racing engagé en force au Dakar, on pourrait penser que la frustration est absolue ! Pour Laurent Fouquet, ce n’est pas le cas. Il prend son job à cœur et presque avec une ‘main de fer, dans un gant de velours’. 

L’espace de deux semaines au Pérou, en Bolivie et en Argentine, Laurent Fouquet va mener l’équipe mécanique et les équipages du Sodicars Racing de façon professionnelle comme si, ce Team était le sien.

Car, le patron Richard Gonzalez sera en course, au volant de son camion et entre Laurent et le frère du boss à la logistique José, tout devrait fonctionner avec application.

« L’objectif est de seconder Richard qui, par ailleurs aura le rôle d’ange gardien sur la piste de ses équipages clients. Pendant ce temps, je vais superviser l’équipe technique car, avec neuf voitures au départ, cela ne va pas être facile. Sept engagées en course et deux en assistance rapide. C’est toute une stratégie à mettre en place, c’est beaucoup de monde, de travail mais c’est très intéressant de pourvoir le faire. »

Laurent n’a-t-il pas rêvé de se retrouver derrière un volant sur ce Dakar ? « Forcément, on se sent un peu frustré mais, je suis très content d’être ici au Pérou pour le départ de cette 40ème édition du Dakar. Durant les deux mois de préparation, j’avoue que les occupations furent telles, que je n’ai ressenti aucune frustration. »

Préparation certes, l’organisation précise à effectuer est primordiale afin de mener à bien cette aventure, Laurent a essayé de penser à tout : « il y aura certes des imprévus et de l’inattendu au cours de ces quinze jours. Le Sodicars Racing possède une bonne équipe de mécanos, ils sont un voire deux sur chaque auto. Pour l’instant, avant de passer aux vérifications techniques, tout s’articule correctement. La mise en route a été un peu lente mais on voit que, avec neuf voitures et les personnes techniques, ça prend de l’inertie d’où le besoin d’un encadrement. Depuis notre arrivée à Lima, les deux jours avant les ‘vérifs’ ont été nécessaires pour tout contrôler après la traversée maritime du Havre à Lima mais aussi terminer ce que nous n’avions pas pu faire dans nos ateliers français. »

Pour Laurent Fouquet, la partie va être difficile et longue. Le Bordelais ne s’attend pas à passer des vacances en Amérique latine mais va essayer de garder le pack de Martillac en forme et dans un bel esprit. « J’essaie de transmettre mon calme à tout le monde, j’essaie aussi penser à tout… Aucune raison que nous n’y arrivons pas ! » conclut Laurent. 

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