Dakar: Les spécificités du parcours et sportives

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Les aménagements apportés en 2017 en termes de navigation sont conservés, en particulier les WPC (way-points cachés), qui favorisent les capacités de lecture du road-book au détriment des fonctionnalités du GPS. L’accent est à nouveau mis sur la navigation et la régularité : les piliers du rallye-raid.

 

Autos : à fond la nav’ dans les dunes
Les étapes péruviennes du Dakar 2018 se joueront essentiellement en hors-piste, l’un des terrains où l’on éprouve le mieux les capacités de navigation. Sur la deuxième spéciale, les autos auront exceptionnellement le privilège de s’élancer avant les motos. C’est donc sans l’aide des traces que les copilotes devront suivre et interpréter le road-book. Par ailleurs, sur certaines portions de franchissement extrêmement relevées, les autos ne faisant pas partie de liste « Élite » pourront emprunter un itinéraire de déviation qui leur permettra de contourner les dunes tout en restant en course… au prix d’une très lourde pénalité. Ces ‘parallel ways’ sont placés sur les étapes 2 à 5.

Marathon : double dose pour les motos
Le parcours 2018 comprend deux étapes marathon, qui exigent de la part des pilotes une vertu primordiale en rallye-raid : la gestion de l’effort. Entre La Paz et Tupiza (étapes 7 et 8), toutes les catégories seront concernées puisque les véhicules d’assistance ne sont pas invités au bivouac d’Uyuni. Puis entre Salta et Chilecito (étapes 10 et 11), les motos et quads seront dirigés vers un bivouac dédié, pendant que les autres catégories feront halte dans un bivouac traditionnel à Belén.

Super Fiambalá : la grande bataille
C’est précisément dans l’étape Belén-Chilecito (11) que sera organisée une grande confrontation entre les pilotes les plus rapides du rallye, toutes catégories confondues. Sur la base des temps réalisés la veille, l’ordre de départ pour la spéciale dessinée dans les dunes les plus chaudes d’Argentine mélangera les 10 meilleures autos avec les 10 motos en tête à Belén et les 5 premiers camions.

‘Original by Motul’ : aventuriers authentiques
Il y a sur le Dakar des jusqu’au-boutistes prêts à affronter le rallye dans toute sa difficulté. Engagés avec des moyens modestes, ils décident d’assurer eux-mêmes l’entretien de leurs véhicules, avec comme unique ressource le contenu d’une malle transportée par l’organisation, et qu’ils retrouvent sur chaque bivouac. Après la piste et les dunes, une autre « journée » débute pour les malles-motos, désormais rebaptisés ‘Original by Motul’. Cette année, 28 de ces pilotes-mécaniciens sont attendus au départ de Lima (vs 19 en 2017).

Side by Side : acte II
Depuis l’édition 2017, un cinquième titre est en jeu sur le Dakar, que se départagent les équipages engagés sur les buggys légers, dont la cylindrée est inférieure à 1050cc. Le palmarès a été ouvert par le duo brésilien Leandro Torres – Lourival Roldan. Mais la concurrence sera plus dense en janvier prochain dans cette catégorie d’avenir, qui voit son effectif presque doubler cette année grâce à un nouveau règlement taillé sur mesure.

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