Dakar: Une certaine idée de l’aventure…

Lancé il y a 40 ans par Thierry Sabine, le Dakar est toujours debout !

Qui ne voit pas la proximité entre Nasser Al Attiyah et les frères Marreau ; entre Toby Price et Gaston Rahier ; Ari Vatanen et Kevin Benavides ; Stéphane Peterhansel et Albert de Monaco ; Robby Gordon et Johnny Halliday ? Nous pourrions poursuivre longuement l’énumération en parcourant les archives du Dakar, dans lesquelles nous avons pris une nouvelle fois plaisir à nous plonger en nous projetant vers cette 40ème édition.

 

Les photos, les regards, les classements, les écrits qui restent de cette histoire font jaillir une vérité constante : les hommes et les femmes qui s’engagent sur le Dakar partagent d’où qu’ils viennent la même conception de l’aventure. On y cultive le goût de l’extrême, les yeux brillent du même éclat devant les découvertes qui nous sont offertes, et la magie du podium final, qu’il soit installé sur les rives du Lac Rose ou au bord du Pacifique à Valparaiso, anime les mêmes rêves chez les pilotes des années 80 ou de ce début de XXIème siècle.

Depuis l’inspiration de Thierry Sabine, le Dakar s’est épanoui 30 ans en Afrique, bientôt 10 ans en Amérique du Sud. Il a changé de continent, mais aussi de dimension, sans jamais dévier du message de son créateur : « un  défi  pour  ceux  qui  partent,  du  rêve  pour  ceux  qui  restent. »  Cette singularité du Dakar dans le monde du sport a traversé les époques et les générations, en dépit des drames qu’il a dû affronter. Il nous appartient de la porter et de l’affirmer, en mettant sur le même plan les exigences de modernité et de témoignage. À cet égard, le millésime 2018 nous montre la voie. Les retrouvailles avec le Pérou rappellent qu’il y a six ans, une nouvelle page s’écrivait pour le rallye qui entrait alors dans un 27ème pays, avant d’être invité sur les terres boliviennes puis paraguayennes. Chez les pilotes du Dakar, l’envie d’Amérique est intacte. L’exploration continue.

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