ELMS-Simon Gachet: Les 24 minutes de Portimao

Simon Gachet et Debard devant les écrans © DR

Simon Gachet avait hissé la Ligier de l’équipe Panis-Barthez Compétition à la 3ème place de sa catégorie sur la grille de départ de Portimao. Mais alors que la course était lancée depuis 24 minutes et qu’il observait les débats sur les écrans de télévision, il vit soudain son équipier Theo Bean ralentir et prendre la direction des stands, où un problème de moteur fut rapidement diagnostiqué.

Pour la troisième fois cette année en six manches de la European Le Mans Series, Simon n’a même pas pu prendre le volant en course !

Pilote de qualif
Il faut toutefois reconnaître que s’il a peu roulé en course au cours de la saison, Simon a eu l’occasion de briller en qualification. Reconnu comme le membre le plus véloce de l’équipage n°16, il a été désigné six fois sur six pour qualifier la voiture. Mais on sait qu’en endurance, l’objectif est d’abord de rejoindre l’arrivée. La Ligier LMP3 y est parvenue à Silverstone, après avoir été retardée par un ennui de cartographie occasionnant un arrêt supplémentaire. A Monza, elle avait déjà un retard irrattrapable de 4 minutes quand Simon en a pris le volant. La manche française au Paul Ricard restera le rayon de soleil de la saison avec une 5ème place pour récompense. Hélas, au Red Bull Ring, à Spa comme à Portimao, elle n’a pas vu le drapeau à damier.

La situation est vite apparue compromise sur le circuit portugais. Theo Bean a effectué un tête à queue dès le premier tour à la suite d’un contact avec une autre voiture. Il s’est alors arrêté pour faire remplacer le capot avant, ce qui a entraîné la perte d’un tour. L’arrêt suivant fut hélas définitif, le moteur refusant d’aller plus loin. La saison de Simon s’est achevée avec 3 heures et 36 minutes d’avance sur l’horaire prévu !

Simon : « Nous avons beaucoup travaillé aux essais libres pour identifier des réglages efficaces sur ce tracé qui s’apparente à des montagnes russes. Nous étions performants en qualification et j’ai tenu la pole à trois minutes de la fin pour finalement réaliser le 3ème chrono. Après les déceptions vécues en Autriche et en Belgique, c’est vraiment très désagréable de ne pouvoir rouler en course alors que nous étions compétitifs. »

Rendez-vous en 2018 !
Au cours de cette longue saison, Simon a participé à 13 meetings, 21 courses dans quatre championnats proto ou GT avec trois autos différentes. Les points positifs et négatifs vont maintenant être analysés afin de prendre les meilleures décisions pour la suite de la carrière de l’espoir Rhône-Alpin.

Romane Didier,

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