Francis Balocchi: « Je me sens prêt pour le Dakar ! »

Francis Balocchi © MFE

Francis Balocchi a participé récemment au Rallye du Maroc. Il n’en gardera pas un bon souvenir non pas sur son côté organisation mais, à titre de répétition générale avant son premier Dakar. Il l’attend le jour où il va décoller en direction du Pérou, de Lima précisément où il retrouvera son Buggy BV2 du Sodicars Racing.

 

Pour ce pilote à l’analyse précise, un réglage des suspensions avec son ami Laurent Fouquet s’avère obligatoire avant de se jeter dans le plus grand rallye-raid dans le monde !

Il rêve d’Amérique du Sud, il pense au tracé du Dakar qui sera dévoilé dans les détails le 22 Novembre à Paris, il compte les jours qui l’emmèneront réaliser son rêve !

Pas mieux qu’en 2016 !
Sur la précédente édition du Maroc, Balocchi s’était classé 17ème. Tout naturellement son objectif était de faire mieux au général ! Mais, les aléas de sa couse en décidèrent autrement et dès l’étape 1, il comprit qu’il lui serait difficile de monter dans la hiérarchie ! Il se lança donc, un nouveau défi : franchir la ligne d’arrivée serait réconfortant non seulement à titre personnel mais aussi pour Franck Maldonado, son nouveau navigateur.

Les galères de Francis et Franck
Avant de penser Dakar, Francis épilogue sur la cinquième et dernière étape du Maroc : « C’était de la pure folie ! La première partie nous l’avons enroulé parfaitement. Le BV2 a fonctionné à merveille et Franck dans l’annonce des notes s’est montré précis. Un sans-faute avec un Buggy roulant au maximum. Je me suis même régalé dans la première partie des dunes d’une vingtaine de kilomètres environ. Par contre, les deux milles derniers mètres furent galère ! On casse la courroie du ventilateur, la construction de notre course s’écroulait. Les galères se sont ensuite enchaînées avec le blocage du démarreur. Je ne suis pas mécano mais j’ai aidé Franck au changement de la courroie et des allemands à moto et en balade passaient par là, ils nous ont porté un coup de mains…. Une heure envolée, suivie d’un quart d’heure par ci, un autre par là… pour sortir des dunes ! Comme nous avions mis toute l’eau dans le réservoir, nous étions à sec ! Pas grave. Mais que de regrets si près de l’arrivée… »

Avant le Dakar, Francis Balocchi a demandé à l’équipe technique du Sodicars Racing de revoir le système de refroidissement du BV2 ! Selon les mécanos, la pression des pneus trop hautes dans les dunes peut jouer sur la surchauffe…

« Ce problème, je l’avais ressenti petitement l’année précédente. Ce sont de petits détails auxquels il faut remédier avant le grand rendez-vous du mois de janvier » précise Francis. « Je pense qu’il faut emmener un peu plus d’air par le ventilateur afin d’éviter ce souci dans les dunes mais aussi quand je prends les 170 km/h… »

De cette semaine marocaine qui se voulait intense, le kilométrage parcouru est loin de satisfaire les concurrents qui l’ont vu diminuer par moitié (de 2000 km, les concurrents en ont parcouru 1000 en secteur sélectif après l’annulation de deux spéciales et la neutralisation de l’étape 2). Francis Balocchi apporte son sentiment. « Ce rallye fut sportivement très décevant et cette déception se compense par l’amitié qui régnait au sein du groupe Sodicars. La rencontre avec Isidre (Esteve-Pujol sur le BV6 Sodicars) ne fut que du plaisir. Je suis un compétiteur (il court également en AutoCross et en Rallycross), les journées de galères me laissent de l’amertume. Les enchaînements de pépins me frustrent… Je me sens prêt pour le Dakar même si sa longévité fait peur pour le novice que je suis ! Je vais poursuivre ma préparation physique jusqu’au départ et aller en altitude pour mieux appréhender la Bolivie. Je laisse le côté mécanique à l’équipe Sodicars qui va préparer ce BV2 aux petits oignons, j’ai confiance en elle… »

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