24H TT de France: Le team RM Sport en pole

Manu Castan a réalisé la pole © Alain Rossignol

Etait-ce prémonitoire ? Estampillé du #1, le Buggy Rivet du Team RM Sport piloté par Manu Castan, son père José, Benoit Soulas et Benjamin Bujon (Jean-Luc Martineau a effectué un tour mais une hernie discale l’empêche de rouler), a réalisé la pole-position des essais qualificatifs. A ses côtés sur la première ligne s’installera le Buggy MMP Evo de l’équipe Corrèze Compétition, avec Laurent Poletti, Franck Cuisinier et Alexandre Combier. Une matinée assez compliquée en raison de nombreux problèmes provoqués par la pluie de la nuit (abondante et incessante)…

 

De ce fait, le terrain s’est transformé en boue et les accès sont devenus périlleux. Les essais libres ont débuté avec du retard. Il a ensuite fallu procéder à un réaménagement de l’entrée des stands devenue impraticable. Les essais qualificatifs donc, ont pu se dérouler ‘presque’ normalement entre 12h40 et 13h30, obligeant les organisateurs à modifier le timing de la course.

Prévu à 15 heures, le départ fut finalement donné à 16… La durée de la course redevient éponyme avec le nom de l’épreuve, soit 24 heures ! Les 25 ans de l’épreuve seront fêter de manière différente à celle initialement programmée… Les deux tours d’horloge vont donc se dérouler sur une piste que les concurrents avaient ‘tassés’ durant ces essais et devenue ‘pâte à modeler’. Une autre averse style giboulée de mars est tombée durant la courte séance qualificative, rendant de nouveau l’adhérence très précaire !

Ce fut ainsi la loterie pour l’établissement de la grille de départ. Le chronométrage s’est mélangé les ‘pinceaux’ au point de voir sortir une première grille inattendue mettant les ‘nerfs’ à certains concurrents comme Laurent Fouquet classé dernier alors qu’il avait claqué un chrono ou encore Manu Castan étonné lui-même de se retrouver en pole qu’il accepta volontiers ! Quant à Mickaël Caze, meilleur temps des essais libres avec son buggy Tomawhak #21, Cyril Despres, 2ème temps de la matinée au volant du SSV Yamaha officiel #9 et certains autres ont eu la malchance de partir en qualif sous des trombes d’eau, d’où une position sur la grille éloigné.

Quatrième place sur la grille du SSV Polaris, conduit par les Berthelier père-fils et Greg Monin, est à souligner. Une belle satisfaction pour cet équipage venu de Grasse, qui court en SSV depuis l’intégration de ces machines en tout-terrain (rallye et endurance), en course sur glace et sur diverses Bajas. « La glisse, nous adorons, nous espèrons que la piste restera dans ceet état », se réjouissait Bruno Berthelier, le patron du team.

PUBLICITÉ