24 Heures du Mans: Paroles de vainqueurs

Porsche vainqueur de la 85ème édition...

Porsche remporte les 24 Heures du Mans 2017. Une première victoire ici pour Brendon Hartley, une deuxième pour Timo Bernhard (1er en 2010 avec Audi) et Earl Bamber (1e en 2015 avec Porsche). L’équipage, qui pointait à la 55ème place après 5 heures de course, a réussi une ‘remontada’ historique ! 

Brendon Hartley (NZL) : « La voiture marchait très bien. Dans une zone de freinage, j’ai senti un souci moteur et quelque chose a cassé.

Il y avait de la fumée dans le cockpit. Nous avons pensé abandonner hier, mais les mécaniciens ont réussi l’exploit de remettre la voiture en piste en une heure, après avoir remplacé tout le train avant. Sans les mécaniciens, on ne serait pas là ! Nous avions un retard de 18 tours qui s’est transformé en victoire ! On a été très triste de voir la voiture sœur abandonner, cela a été un moment difficile. Ensuite notre remontée fantastique tient du conte de fées ! »

Earl Bamber (NZL) : « On était persuadé, à ce moment-là, que c’était perdu pour la victoire et même pour le podium. On doit la victoire aux mécaniciens qui ont été incroyables. L’esprit d’équipe qui régnait à ce moment-là était tangible, mais il restait plus de 19 heures de course ! On était absolument concentré sur le fait d’aller le plus vite possible, sans penser pouvoir monter sur le podium. Ensuite, on a vécu des émotions contrastées : quand j’ai vu notre voiture sœur au ralenti sur le circuit, j’ai compris que le podium était possible, qu’il fallait attaquer et encore attaquer. Cela a été une sacrée lutte ! C’est le genre d’histoire tellement invraisemblable qu’on n’y croirait pas au cinéma, mais pourtant cela s’est produit ! C’est un moment particulièrement intense, dont je me souviendrai le reste de ma vie. »

Timo Bernhard (DEU) : « Ce n’est pas une petite émotion parce que les 24 Heures du  Mans sont la course la plus dure et la plus belle. Je les gagne pour la deuxième fois et c’est un sommet de ma carrière. On a été fort sur le plan mental, on n’a jamais renoncé. Oui, c’est vrai que j’ai pleuré et je peux vous assurer que c’est la première fois de toute ma carrière. Un grand merci à nos mécaniciens qui ont réussi un exploit en réparant aussi vite la voiture. C’est une belle récompense pour eux. »

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