TT Baretous/Etape1 : Louis Dronde sans partage !

Louis Dronde n'a rien partagé © Romain Perchicot

Quand Louis Dronde rangea son Buggy ‘maison’ dans le parc fermé de Lanne en Barétous, sa phrase fut aussi simple qu’un bonjour : rien à signaler ! Comment un gars de 27 ans avait quelque chose à raconter après avoir signé les six scratch de la journée. Les trois spéciales de Moutons et de Casteigts lui appartiennent au point de laisser son premier adversaire, Vincent Poincelet à 1mn 47s ! Sans partage le môme de Laguinge a promis que, durant la journée de dimanche, au cours des six autres spéciales, il lèverait le pied.

Facile à dire en amont, difficile d’appliquer même si, la confortable avance qu’il possède ce soir pourrait lui permettre de rouler le bras à la lucarne !

Derrière par contre, c’est la foire entre Vincent Poincelet, Anicet Garicoix, Mathieu Hiribaren et Christophe Costes. C’est dans un mouchoir de proche que les quatre mousquetaires se tirent la bourre pour les deux places restantes sur le podium. Mais, six spéciales restent à parcourir et, en sport mécanique il peut se passer une foule de choses à l’image de l’incident mécanique survenu à Alain Pierrine dans le cinquième secteur sélectif alors qu’il jouait dans le lot de tête. Le cas également des frères Urrutia revenus à la discipline avec un Caze Kawasaki et qui disparaissent des écrans dans l’ES4.

La journée 1 du Barétous a fait beaucoup de dégât au point de constater que la moitié du plateau figure sur la liste des abandons. Dès l’ES1, le leader au Championnat SSV, le Belge Guyette a abandonné sur un problème de boîte. Yannick Lonné-Peyret, un des enfants du pays partait en tonneau, accident sans gravité pour l’équipage. Ainsi, sur chaque spéciale la liste s’allongea à grande vitesse alors que Louis Dronde tel un TGV, entre les arbres et au milieu des fougères fonçait pour rentrer au parc fermé en tête des rescapés.

Un rallye qui figure au calendrier du Championnat de France pour la première fois et qui présente déjà un fort caractère par des spéciales techniques où l’a peu près n’est pas autorisé !

ILS ONT DIT
Louis Dronde (leader) : « Rien à signaler. Demain, je lève le pied et calme le jeu. J’ai passé une superbe journée en signant les 6 scratch. Je possède plus d’avance que je ne l’avais prévu ! J’ai roulé fort, c’est vrai, vite car j’aime la vitesse tout en essayant de rester propre. Je laisse mes adversaires se battre pour les six scratch de demain dimanche. »

Vincent Poincelet (2ème) : « Il fait une sacrée chaleur dans l’habitacle ! Cela doit être pareil pour tout le monde mais, dans le mien, le moteur prend beaucoup en température. Sans quoi, ma journée fut positive malgré le mauvais rythme que j’ai utilisé dans les spéciales de la matinée. Dans l’avant dernière spéciale, le système de refroidissement s’est mis en alarme et plus rien dans la dernière ce qui permis de rester à ma deuxième place. »

Anicet Garicoix (3ème) : « Commencer par une crevaison dans l’ES1 m’a perturbé, la perte de 26 secondes est dure à reprendre ensuite. Ce fut malgré tout une bonne journée en retrouvant les jeunes loups contre lesquels il faut se battre sans commettre de faute et terminer la journée par une place sur le podium provisoire est satisfaisant, maintenant il faudra se cracher dans les mains pour la  conserver demain. »

Mathieu Hirigoyen (4ème) : « Dans l’ensemble, j’ai bien roulé sur un bon rythme. Je me suis un peu trop endormi dans la dernière spéciale. »

Christophe Costes (5ème) : « Une spéciale ça va, la suivante ça ne va plus ! Dans Casteigts 2, j’ai effectué une petite sortie qui m’a refroidi. Et dans la dernière, mon harnais s’est décroché inopinément, ce qui m’a déconcentré. »

Anicet Garicoix (3ème) : « Commencer par une crevaison dans l’ES1 m’a perturbé, la perte de 26 secondes est dure à reprendre ensuite. Ce fut malgré tout une bonne journée en retrouvant les jeunes loups contre lesquels il faut se battre sans commettre de faute et terminer la journée par une place sur le podium provisoire est satisfaisant, maintenant il faudra se cracher dans les mains pour la  conserver demain. »

Didier Barthe (6ème) : « Je suis inquiet avant de rentrer mon Fouquet dans le parc, j’ai l’impression que l’alternateur me joue un tour ! On verra demain matin à la sortie… »

Didier Iribaren (leader SSV) : « J’ai apprécié cette première étape. J’ai adoré les spéciales que je connais certes mais toujours aussi plasantes. Sans pare-brise nous étions avec la clim naturellement, la chaleur ne nous a pas assommé comme les équipages en Buggy. Nous allons essayé de rester à notre place durant la journée de dimanche en gardant le rythme d’aujourd’hui. »

Joël Harrichoury (leader 4×4 de Série) : « Je suis très content d’occuper la tête de la catégorie. C’est un très beau parcours mais il tabasse ! Même si nous n’avons pas le temps de regarder le paysage, les sites sont magnifiques. »

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