– Engagé depuis sa création dans une approche responsable vis-à-vis de l’environnement, le Dakar a accompagné en Afrique comme en Amérique du Sud des projets variés, allant de l’installation de puits d’eau potable dans les années 80 au financement de campagnes de reforestation, par la compensation de l’empreinte carbone du rallye.
– Pour l’édition 2018, les équipes d’assistance ayant choisi de s’impliquer dans la réduction de leur impact environnemental seront mises à l’honneur.
C’est peut-être la dernière ligne du classement de la catégorie autos qui a rendu historique le millésime 2017 du Dakar. En 57ème position, avec plus de 110 heures de retard sur Stéphane Peterhansel en tenant compte des pénalités, Ariel Jaton et German Ronlon conduisaient au bout du rallye pour la première fois un véhicule 100 % électrique. Le défi technique et sportif a demandé quatre ans de recherche et de persévérance à l’équipe Acciona.
Ce succès doit être regardé comme un encouragement, une invitation adressée à toutes les structures de s’impliquer dans la réduction de l’impact environnemental de la pratique du rallye raid.
C’est le sens de la création du Dakar eco-label, qui récompensera les initiatives les plus innovantes et/ou les plus efficaces prises par les équipes d’assistance qui s’engagent sur le Dakar. Les idées mises en pratique par les teams peuvent concerner les caractéristiques techniques des véhicules d’assistance, mais aussi les efforts fournis en termes de gestion des déchets, de recours à des énergies propres dans la logistique de l’équipe, ou même de la modération dans la consommation pendant toute la préparation de l’épreuve. Les projets choisis pour porter le Dakar eco-label bénéficieront d’une forte visibilité sur les canaux de diffusion du Dakar.
Anne Cros,