Au terme de la boucle1, les pilotes se sont exprimés sur leur ressenti après cette endurance de 6 heures. Trois autres boucles s’ensuivront, la deuxième demain mercredi puis, ce sera la journée de repos, pas pour tout le monde puisque les mécanos auront la tâche de remettre en état les machines pour attaquer les deux dernières boucles. Les 24 Heures off-road du Maroc entérineront leur aventure, ce samedi.
ILS ONT DIT
Gilles Billaut (vainqueur sur BV2 Sodicars – #5): « Une victoire fait toujours plaisir. C’est la seconde après celle ramenée l’an dernier avec le BV6. Le BV2 est super à piloter, ce succès est une façon de l’honorer. »
Philippe Boutron (vainqueur sur BV2 Sodicars – #5): « Je suis super content. J’ai roulé sur un bon rythme et la navigation de Mayeul est sans reproche. Celui-ci vient de se cogner 6 heures dans le baquet de droite, il faut un mental d’enfer ! Quant au BV2, il marche toujours aussi bien, comme ce fut le cas à l’Africa Race avant nos soucis de carburant défectueux. »
André Bastet (2ème – #10 – Nissan Springbox Sofrat) : « Ce résultat est fabuleux d’autant que la piste était très cassante et technique. Les obstacles et les embûches étaient compliqués à gérer. La poussière fut terrible et, l’accident dont furent victime trois de nos adversaires était évident. Je suis donc, très content de terminer deuxième, avec cette voiture remarquablement préparée par CK et les mécaniciens, Julien et Christian. Je me suis assagi, et à la régulière nous avons poussé très fort. »
Yves Tartarin (3ème – Nemesis – #4 ) : « On n’a pas tous les jours 20 ans ! En ce jour anniversaire, troisième avec mes copains (Hugues Moilet et Antoine Galland) et avec les petits soucis rencontrés, ce n’est pas mal. Demain, sera un autre jour. »
Michel Salvatore (4ème – Nissan Springbox – Clim Denfert) : « Parti 4ème, je suis à la même place à la fin de ces premières 6 heures. Pas de crevaison mais que de poussière ! j’ai roulé 2 heures et Alain (Coquelle) a fait le reste ! »
Patrick Prot (5ème – Sadev Oryx Nissan – #89) : « Ce fut une journée plutôt réjouissante. Nous avons roulé deux heures chacun (avec Jean-Philippe Theuriot et Romain Prot). Une simple révision s’impose ce soir, un coup de soufflette partout en raison de la poussière et nous irons nous coucher pour être en forme pour la deuxième boucle. »
Jean-Luc Martineau (7ème – BV2 Sodicars – #1) : « Pour une reprise de l’auto après 6 mois d’interruption, c’est une bonne prise en mains. Je suis heureux de retrouver le Maroc et ses pistes pour disputer ces 24 heures. 7ème ce soir, il reste trois boucles pour remonter dans la hiérarchie. Nous allons avancer crescendo au cours des 3 autres boucles. »
Roger Audas (7ème – BV2 Sodicars – #1) : « Je suis très content et quand j’ai vu le drapeau final, j’aurais volontiers poursuivi. Dans l’habitacle, ma cohabitation avec Dominique (Totain), a été extraordinaire. »
Francis Balocchi (8ème – BV4 Sodicars – #8) : « Les ennuis rencontrés en fin de course me frustre, c’est certain. Un amortisseur, une transmission, j’ai roulé les trois derniers tours comme un escargot entre 20 et 40 km/h. C’est long mais il fallait limiter les dégâts et franchir la ligne d’arrivée. Nous avons encore trois boucles à disputer, nous donnerons le maximum. Mon regret aussi, nous aurions signé le doublé pour le Sodicars Racing, ce n’est que partie remise. »
François Lurton (12ème – #67 – ST.Racing) : « La portière de mon Buggy ne faisait que s’ouvrir et cela ma déconcentré. En la refermant, par inadvertance j’ai tapé dans une pierre et éclaté une jante. Il nous en coûte une heure de réparation alors que j’occupais la 5ème place. C’est la faute à pas de chance ! Puis Guy (Housset) a rencontré un souci de biellette, par contre, la réparation a été rapide. »
Pierre Couillet (10ème – #34 – Predator) : « Je n’ai pris aucun plaisir durant mon relais, le premier. J’ai mangé beaucoup de poussière et, dans ces conditions, il est impossible de rouler sur un bon rythme et dans de bonnes conditions. Je suis déçu ! »
Fred Tuheil (14ème – #64 – Toyota V8) : « Pour nous novices, ce fut impeccable. Nous avons terminé la première boucle sans le moindre problème. Nous étions sur notre défensive car, la veille au soir, après le prologue, un souci de coupure moteur nous a inquiétés. Après le changement du filtre à essence, tout est rentré dans l’ordre, c’est de l’histoire passée. Quant à la voiture que je la découvre, je la comprends de mieux en mieux au fil des tours. »
Pierre Lavigne (14ème – #64 – Toyota V8) : « J’ai pris beaucoup de plaisir et pour quelqu’un qui n’a jamais disputé la moindre course, j’ai roulé trois heures avec une machine idéale. Ma priorité est d’apprendre et de trouver mon propre rythme ! »