Rarement rookie aura autant frappé les esprits. Franco Caimi termine 8e et prend date pour les futurs Dakar.
Quand tous les concurrents ou presque, commencent à relâcher la pression à l’issue de la dernière spéciale de Rio Cuarto, Franco Caimi, lui, reste, concentré sur son Dakar.
Sans doute repasse-t-il ce qui ressemble, de loin, à une surprise mais qui à l’écouter procède d’une certaine normalité.
« Pour chaque étape je me fixais comme objectif de rejoindre le bivouac. C’est toujours tellement de kilomètres que l’on sait que tout peut arriver. »
Ce qui frappe chez Caimi, 8ème d’un Dakar, qui est revenu de l’avis de tous aux bases de l’épreuve, c’est la sérénité et le potentiel : « Je ne viens pas du rallye-raid. Je n’ai commencé à me préparer pour le Dakar que depuis quelques mois. C’est une discipline nouvelle pour moi. »
Impressionné par l’ampleur de l’événement, il dit avoir puisé de l’énergie dans le public : « Les gens dans chaque pays traversé transmettait de l’énergie. Cela me donnait de la force. » Une ombre dans ce tableau : la pénalité de une heure reçue par tous les pilotes Honda pour une interprétation erronée du règlement. « Sans ça, je serai 4ème au final… »
Il remercie bien sûr son entourage, l’équipe. Et comme si le relâchement n’existait pas pour lui, ni la satisfaction du travail bien fait, il ajoute : « Maintenant je vais pouvoir tranquillement analyser la course. »
Le dossard 67 du Dakar 2017 n’a pas fini de faire parler de lui.