A l’issue d’une cinquième étape perturbée par la pluie et remportée par Loeb/Elena, les trois Peugeot 3008DKR occupent à nouveau les trois premières places du classement général avec Peterhansel/Cottret en fer de lance.
– Suite aux mauvaises conditions météo, la spéciale du jour a été réduite à 292 km chronométrés au lieu des 447 km prévus.
Elle réservait néanmoins de nombreuses difficultés notamment en termes de navigation. La plupart des concurrents se sont d’ailleurs perdus à un moment donné.
– Cinquième équipage à s’élancer dans la spéciale, Loeb/Elena s’est tout de suite montré le plus rapide du jour. En tête à chacun des waypoints, il est devenu le premier à remporter deux étapes sur ce Dakar. Suite à cette performance, le binôme franco-monégasque effectue un joli bond au classement général, passant de la quatrième place à la deuxième.
– Classé troisième de la spéciale, le duo Peterhansel/Cottret s’installe aux commandes du rallye avec une avance de 1 min 09 sec. Il succède à l’équipage Despres/Castera qui a perdu une dizaine de minutes dans les pièges de navigation du parcours.
TYPOLOGIE TERRAIN : altitude élevée, pistes type WRC au début.
CONDITIONS DE PILOTAGE : Pluie au début, et conditions séchantes ensuite.
DONNÉES MÉTÉO : Pluie au début. Température entre 5° et 21°
VITESSE MOYENNE : 87 km/h
VITESSE MAXI : 183, 4 km/h
CLASSEMENT ETAPE 5
1. LOEB Sébastien (FRA) / ELENA Daniel (MON), PEUGEOT 3008DKR, 2 h 24 min 03 sec
2. ROMA Nani (ESP) / HARO Bravo (ESP), Toyota Hi-Lux, + 00 min 44 sec
3. PETERHANSEL Stéphane (FRA) / COTTRET J-P. (FRA), PEUGEOT 3008DKR , + 01 min 31 sec
4. DESPRES Cyril (FRA) / David CASTERA (FRA), PEUGEOT 3008DKR, + 10 min 33 sec
5. DUMAS Romain (FRA) / GUEHENNEC Alain (FRA), PEUGEOT 3008DKR, + 11 min 55 sec…
CLASSEMENT GENERAL PROVISOIRE APRES ETAPE 5
1. PETERHANSEL Stéphane (FRA) / COTTRET J-P. (FRA), PEUGEOT 3008DKR , 14 h 02 min 58sec
2. LOEB Sébastien (FRA) / ELENA Daniel (MON), PEUGEOT 3008DKR, + 01 min 09 sec
3. DESPRES Cyril (FR) / David CASTERA (FRA), PEUGEOT 3008DKR, + 04 min 54 sec
4. ROMA Nani (ESP) / HARO Bravo (ESP), Toyota Hi-Lux, + 05 min 35 sec
5. HIRVONEN Mikko (FIN) / PERIN Michel (FRA), Mini, + 42 min 21 sec…
EN DIRECT DU BIVOUAC
Bruno Famin : « La bonne nouvelle est que nos trois voitures sont toujours en course et bien classées. Elles ont cherché leur chemin aujourd’hui, mais moins que les autres. Il y a des écarts importants, même si Nani Roma reste très près au classement général. Ce Dakar est tellement atypique dans son déroulé que nous pouvons être les prochains à perdre beaucoup de temps. Nous sommes au tiers de la course, il se passe des choses tous les jours et il s’en passera encore beaucoup. »
Sébastien Loeb (Peugeot 3008DKR #309) – Vainqueur de l’étape / 2ème au général
« Ce fut une étape vraiment pas facile. Il y avait beaucoup de navigation. Nous avons fait un très bon début de spéciale. Sur le dernier tiers, comme les autres, nous avons fini par nous perdre et nous avons donc perdu une bonne partie de l’avance que nous avions creusée. Mais au final, on signe quand même le meilleur chrono à la fin, donc c’est plutôt bien. La voiture a parfaitement fonctionné tout le long. »
Stéphane Peterhansel (Peugeot 3008DKR #300) – 3ème de l’étape / 1er au général
« Nous sommes partis sous la pluie ce matin. La spéciale était agréable, technique avec peu de boue. La navigation était compliquée et tout le monde semble s’être perdu. Nos erreurs ne nous ont donc pas fait perdre beaucoup de temps. Nous n’en sommes qu’au cinquième jour de course, et il y a déjà eu quatre leaders différents avec, à chaque fois, peu d’écart. C’est symbolique d’être en tête du Dakar à ce stade de la compétition, cela ne signifie rien. »
Cyril Despres (Peugeot 3008DKR #307) – 4ème de l’étape / 3ème au général
« Nous avions un bon rythme sur les pistes typées WRC. C’est plutôt pas mal pour un pilote de moto. Après, ça s’est un peu gâté au niveau de la navigation. Nous n’avons pas trouvé un cap 70. Nous sommes repartis en même temps que Stéphane et avons perdu quelques minutes et la tête du rallye. Ce n’est pas plus grave que ça. Ce qui m’inquiète plus, c’est comment nous allons pouvoir disputer la spéciale de demain, vu le déluge qui tombe actuellement sur Oruro. »
Aurélie Lehe,