Dakar/Boucou Assistance, la galère commence !

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Les T4 du team Boucou Assistance se sont lancés sur la seconde et troisième étape du Dakar, les 3 et 4 janvier derniers, en Argentine. Le niveau de difficultés monte crescendo avant d’attaquer les hauts sommets de la Bolivie.

La mise en jambe réussie, il est temps de passer aux choses sérieuses ! Au départ de la seconde étape, les concurrents ont parcouru 812 kilomètres (km) sous une chaleur de plomb pour rejoindre la ville de San Miguel de Tucuman.

Le mercure affiche 45 degrés lorsque l’équipe de Boucou Assistance se lance sur la spéciale de 284 km placée sous le signe de la vitesse.

« Ça roulait fort aujourd’hui », s’exclame Jordi Ginesta, pilote du Man. Les camions de course ont pu atteindre la vitesse maximale autorisée de 140 kilomètres/heures. « C’était une spéciale rapide avec beaucoup de lignes droites mais moi je n’ai pas vraiment apprécié. D’un point de vue pilotage ce n’était pas très intéressant », confie Thomas Robineau.

Rentré au bivouac sans encombre, les trois équipages de course se sont affairés à préparer le road book de la troisième étape dans laquelle les équipages sortiront des sentiers battus pour aller chatouiller les nuages.

L’altimètre monte
En effet, cette troisième étape composée de deux spéciales de 199 km au total a atteint 4080 mètres d’altitude. Et quand l’altimètre s’affole, l’organisme des concurrents suit la cadence. Maux de tête, vertiges… des symptômes de l’altitude auxquels n’ont pas échappé les membres du team. Plusieurs membres d’équipages ont alors eu recours aux feuilles de coca pour atténuer le mal de tête. Et comme si cela ne suffisait pas, les éléments se sont déchainés : la pluie, la boue, la grêle et le ‘fesh-fesh’ (la fameuse farine des déserts argentins) ont rythmé l’ascension du team Boucou Assistance.

Heureusement pour eux, leurs mastodontes ont franchi les obstacles sans encombre contrairement à certains. En effet, le téléphone satellite n’a eu de cesse de se faire entendre au court de cette troisième étape. Paré à toutes éventualités, les équipages des trois T4 ainsi que le T5 d’assistance ont prêté main forte à ceux pour qui cette étape fut impitoyable. « Nous avons dû remorquer Tom Coronel et son buggy (pilote reconnu de WWTC) du début à la fin de la seconde spéciale. La pluie, la boue et le sable ne nous ont pas facilité la tâche », raconte Jordi Ginesta, en arrivant au bivouac, tard dans la nuit.

L’étape d’aujourd’hui réserve encore des surprises et risque de ne pas être au goût de tout le monde. Place à la Bolivie et ses dunes ‘haut perchées’ pendant près de six jours. Entre altitude et navigation technique, un défi de taille attend nos équipages pour atteindre la ville de Tupiza située à 521 km de San Salvador de Jujuy. Les trois premières étapes n’étaient qu’un avant goût des conditions climatiques et géographiques auxquelles vont être confronté le team pendant près de six jours.

Valérie Péré,

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