Africa Race: Boutron-Barbet, les inséparables !

Philippe Boutron et Mayeul Barbet © Marc de Mattia

Dans l’habitacle du Proto Sodicars Racing, le BV2, Philippe Boutron et Mayel Barbet vont avoir de quoi s’occuper durant les étapes de l’Africa Race qui traversera trois pays : Maroc, Mauritanie et Sénégal après les vérifications administratives et techniques à Menton et le départ de Monaco. Soit, cinq pays traversés par la 9ème édition de ce rallye africain qui, cette année, a pris du volume avec une cinquantaine de voitures, une trentaine de motos et une dizaine de camions.

 

Portant le #215, Philippe Boutron associé à Mayeul Barbet, l’ambiance sera à la complémentarité. Déjà ensemble sur plusieurs rallyes en amont de l’Africa, les deux compères sont partis pour vivre une aventure qu’ils souhaitent essentiellement pleine de plaisir !

« On m’a beaucoup vanté les mérites et l’intérêt de cette course » avoue Philippe Boutron pour justifier son engagement. « D’où, notre participation avec un BV2 du Sodicars Racing de Richard Gonzalez. Il y a dix ans, j’ai participé à mon premier Dakar en Afrique. Ce nouvel engagement est un retour aux sources. Le plateau est superbe, l’ambiance y est conviviale et on ressent un sacré esprit ! »

Pour Philippe, ce rallye est aussi le plaisir de rouler avec Mayeul (Barbet) avec lequel il partage ses journées. « J’ai déjà beaucoup roulé avec Mayeul dont le Silk Way Rally au mois de juillet dernier mais aussi le Dakar. Nous avons fait pas mal de courses ensemble, c’est vraiment un navigateur parfait et très discret ! »

Pour cet Africa Race, Philippe n’ira pas tenter le diable mais souhaite atteindre le Lac Rose, terme de ce beau voyage riche des douze étapes. « Effectivement, le but est de terminer le rallye quel que soit le classement, le mieux placé possible quand on a une âme de compétiteur ! Au fil des saisons, j’ai pu comprendre que l’essentiel n’était pas de gagner des secondes. »

Le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal sont des terrains aussi variés que difficiles. Philippe les regardera les uns après les autres. « Le Maroc, on le sait, est très cassant. Je n’appréhende pas le sable de Mauritanie, bien au contraire, nous venons ici  tout particulièrement pour lui. Ce sont ces moment d’adrénaline que nous recherchons. Comme nous venons sur l’Africa pour nous amuser, aucune pression ne nous habite. Le seul objectif est de franchir la ligne d’arrivée au bord du Lac Rose, à Dakar. »

Mayeul Barbet: « Avec Philippe, nous formons un vieux couple ! »
Mayeul Barbet ne fait jamais de bruit, ni de vague. Navigateur d’une grande discrétion, il bosse sur ses road-book ou se plonge dans les préparatifs, au point d’ignorer sa présence. Pourtant, ce garçon d’une extrême gentillesse n’a d’égal que son professionnalisme et son sens du devoir.

Ce navigateur consciencieux s’attend à deux semaines de boulot : « Si nous allons sur l’Africa Race c’est aussi par l’importance donnée à la navigation. Elle s’avère plus intéressante que l’on peut l’imaginer. Avec Philippe (Boutron), nous nous sommes bien préparés pour ce rendez-vous africain. »

Rien ne rébute Mayeul, que ce soit la traversée marocaine avec ses pistes piégeuses ou encore les dunes mauritaniennes. « Nous prendrons les étapes comme elles se présenteront. Je suis plutôt confiant… »

Avec Philippe Boutron, Mayeul reconnait : « Nous formons un vieux couple. D’ailleurs, nous ne comptons plus les courses auxquelles nous avons participé et auxquelles nous participerons encore, je l’espère. Je sais que dans l’habitacle tout se passera bien, même si on se plante, même si nous avons des soucis de navigation ou une panne, nous nous serrerons les coudes. »

Pour Mayeul être tous les soirs au bivouac pour assister au briefing de René Metge, tel est son voeu : « Comme je consacre environ deux heures chaque soir dans la préparation du road book, il sera prioritaire d’être rentré au bivouac avant le briefing de René Metge. Il donne de trop précieux conseils pour le lendemain, je souhaite les entendre. »

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