La compétition est désormais terminée pour les Roses qui ont coupé la ligne d’arrivée à Tazarine ce jeudi. Elles y vivront leur ultime nuit en plein désert. Pendant le Trophée Roses des Sables, les soirées au bivouac font partie intégrante de l’aventure. Découverte.
Demain, Marrakech. Sa Koutoubia, son souk, ses jardins, sa circulation dense…
Un retour à la civilisation que l’on appréhende après une semaine d’aventure, bien éloigné du calme inégalable du grand sud marocain. Alors savourons cette ultime soirée au bivouac… Elles ont quitté Merzouga et ses dunes ce matin pour rallier Tazarine ce jeudi. Accueillies au son des percussions marocaines à leur arrivée, elles ont planté les tentes, face à l’immensité. Ont célébré le cocktail de l’amitié avant de savourer une dernière soirée festive, entre elles. « Nous sommes toujours un peu ému, a confié le directeur de course Jean-Jacques Rey. C’est notre dernier cocooning. » Le dernier équipage est arrivé peu avant 21h. Sous les acclamations des participantes.
Thé, briefing et JT
Une soirée au bivouac, c’est d’abord une succession de petits rites. Après la poussière de la piste, il y a bien sûr la félicitée de la douche. Sous 30 degrés ambiant, les cheveux sèchent plus vite qu’ailleurs. On profite simplement d’un thé allongé sur banquette. On refait la journée avec les copines. Les plus téméraires osent la promenade à dos de dromadaire. D’autres choisissent de gravir les montagnes de sable sur leurs deux pieds. On en profite également pour détendre les épaules endolories en passant entre les mains des ostéopathes. Un bobo ? La Croix-Rouge assure une permanence H24.
A la nuit tombée, généralement vers 19h, on se presse autour de l’écran géant. On acclame le fameux JT diffusé chaque soir, qui raconte la journée de la veille. On rit de la ‘Vie Off Rose’ concoctée par les facétieux JB et Romain. Road-book en main, on écoute religieusement l’incontournable briefing de Jean-Jacques Rey. Puis on file vers les tentes de restauration pour savourer les mets de Brahim, l’intendant en chef du bivouac. On allume le feu de camp. Certaines filent se coucher. D’autres refont la piste jusque tard dans la soirée. Enfin, pas trop… Demain, il faudra se lever tôt.