Rallye du Maroc/C.Lavieille: « Il a fallu gérer… »

Christian Lavieille © DR

Quand Christian Lavieille raconte son étape marathon – deux journées en totale autonomie – ses yeux pétillent. Il revit avec passion les moindres détails du parcours (deux secteurs sélectifs) et en retrace l’avancement de son Toyota Land Cruiser particulièrement fiable.

Le pilote et son navigateur, Jean-Pierre Garcin se sont offerts deux journées ‘claires’, sans tracasserie majeure sur le tracé marocain composé de cailloux et de parties sablonneuses.

« La première journée (mardi) s’est déroulée sur des pistes assez roulantes que nous connaissions pour y être passées avec le Dakar… Le premier tiers de la spéciale était assez sympa en particulier sur le plan navigation mais, je n’ai pas fait le mariole, une crevaison après 8 kilomètres, m’a rappelé à l’ordre ! Avec deux roues de secours pour assurer deux journées, il fallait gérer ! Face aux dunes, nous nous sommes arrêtés pour dégonfler les pneus pour les franchir sans difficulté. J’ai pu juger du potentiel de la voiture dans les parties de sable et les dunes de Mahmid.
Il restait 60 kilomètres avant d’atteindre le bivouac, Jean-Pierre a trouvé de suite les passages nous évitant de jardiner comme le firent de nombreux concurrents… »

Le constat de cette première journée en marathon était des plus lénifiant pour l’équipage qui reconnaissait que le Toyota Land Cruiser n’avait pas souffert après les 291 km en secteur sélectif.

Il restait un second morceau de bravoure aux duettistes français de l’équipe Totota Auto Body pour rallier Erfoud, éloigné de 390 km avec une spéciale de 315 km, sous la chaleur et un peu de sable en particulier au départ avec les dunes de Tinfou.

« Avant de partir », précise Christian, « nous avons constaté – avec Jean-Pierre – une hernie sur un pneu… re-vigilance donc, dans la seconde partie de ce marathon. C’était une très belle spéciale, rapide au début, un peu de fesh-fesh, un peu de pilotage, des franchissements de dunettes… Le Toyota va de mieux en mieux, je m’adapte, je me sens bien, le réglage des suspensions va dans le bon sens, j’ai un bon feeling… Au classement général, si je cumule l’Opel avec celui de la FIA, j’aurais quasiment 40 minutes d’avance en T2. Nous restons leader de la catégorie Open, c’est important aussi bien que ce soit difficile de rouler avec les camions, impossible de les doubler et ils soulèvent beaucoup de poussière… »

Deux journées que Christian et Jean-Pierre ont apprécié à leur juste valeur et que le pilote veut conclure par un coup de chapeau : « Le bivouac de l’étape marathon était du luxe, que ce soit la restauration et le couchage. Il faut savoir dire les choses quand elles le méritent… »

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