Simon Gachet et ses équipiers ont connu la course la plus difficile de l’année sur le majestueux circuit de Spa-Francorchamps, théâtre de la cinquième manche de la European Le Mans Series. Encore une fois très véloce en qualification, le pilote isérois ne pouvait se satisfaire de la 11ème place dont a pourtant dû se contenter l’équipage de la Ligier JS P3 n°16 à l’issue des 4 heures de course.
Comme la fatalité ne peut être invoquée, il va bien sûr réagir comme il convient en pareil cas : par encore plus de travail et d’esprit d’équipe !
L’enfer du décor
Spa-Francorchamps est aux dires de beaucoup un des plus beaux circuits du monde. Son climat est moins réputé mais un temps clément est au rendez-vous de cette fin de mois de septembre sur les Ardennes Belges. De toutes façons, Simon n’est pas là pour admirer le paysage mais pour continuer à prouver qu’il maîtrise son sujet en endurance. Son parcours depuis le début du championnat ressemble d’ailleurs à un sans-faute.
Une nouvelle fois, Simon est désigné pour prendre part aux 12 minutes de qualification. Bien que parti assez tard dans la séance, dans le but louable d’économiser les pneumatiques, il établit un bon 4ème temps, à seulement 3 dixièmes de la pole. Un écart plutôt mince sur un circuit de 7 kilomètres.
Le pilote originaire de Champier se charge également du départ. Il tient son rang dans les premiers tours puis, aux environs du dixième passage, la course est neutralisée par la procédure Full Course Yellow. La vitesse est alors limitée à 80 km/h. Au drapeau vert, Simon constate que le comportement de sa monture s’est dégradé. Les pneumatiques peinent à retrouver leur température idéale de fonctionnement. Simon perd deux places tout en restant dans le bon wagon et achève son relais en 6ème position. Eric Debard prend alors le volant pour un double relais et Valentin Moineault passe sous le drapeau à damier au 11ème rang. Un résultat synonyme de déception.
En place pour la der
La prochaine course sera la dernière de la saison, elle se déroulera les 22 et 23 octobre sur le superbe tracé portugais d’Estoril, le seul du calendrier qui constituera une découverte pour Simon.
Simon : « Il faut savoir reconnaître quand les autres sont plus forts, tout en redoublant de motivation pour que ça ne se reproduise plus jamais ! Globalement mon relais s’est bien passé sauf quand j’ai perdu une seconde au tour pendant quelques minutes après la neutralisation. Les pneus se sont dégradés moins rapidement qu’au Paul Ricard, c’est le côté positif, mais il reste du travail à faire pour revenir dans le match. Je vais me rendre à Toulouse dans le simulateur du team pour apprendre le circuit d’Estoril où nous ferons tout pour finir la saison en beauté. On ne lâche rien ! »
Romane Didier,