24H Mans: Pegasus Racing, tellement proche de la ligne d’arrivée !

L'équipe Pegasus a échoué près du but !

Pegasus Racing a connu des hauts et des bas tout au long de la semaine des 24 Heures du Mans. Au final, les pilotes ont tout donné mais la Morgan Nissan #28 termine non classée suite à un début d’incendie à 1h 15 du but.  

Dans le top 15 à l’issue des essais
Lors de la séance d’essais libres qui s’est déroulée le mercredi de 16h à 20h, les trois pilotes en profitent pour rouler sur un circuit qui n’est accessible qu’à cette période de l’année.

Léo Roussel est en charge des réglages et arrive à signer le 17ème temps. Par la suite, Inès Taittinger et Rémy Striebig roulent pour parfaire leurs connaissances de la piste. A la fin de cette séance, alors qu’elle était en pleine progression Inès sort de la piste à la hauteur du virage du Karting. La voiture est ramenée au stand et les mécaniciens font un superbe travail si bien que, pour la seconde séance, la voiture peut reprendre la piste.

Après deux heures de pause, Léo Roussel part en piste pour fixer le temps de référence lors de la 1ere séance qualificative. Très rapidement, il signe un 3’42’’449 qui le place à la 16ème place. Les pilotes continuent ensuite à se relayer.
 
Le lendemain, avant qu’un orage n’empêche les équipes de travailler et les pilotes d’améliorer leur temps, Léo arrive à signer un 3’41’’285 et hisse la voiture à la 15ème place de la catégorie LM P2. Rémy Striebig n’ayant pas réalisé le minima requis lors des essais suite au nombreux drapeau rouge et averses, la voiture est rétrogradée à la 56e place.
 
Le départ se passe sous régime de safety car, la piste étant trop gorgée d’eau. Après 50 minutes de neutralisation, la course démarre et Léo Roussel effectue un départ prudent. Tout se passe bien mais il est gêné par un souci de freins. L’équipe change rapidement les disques de frein pourtant neufs ! Après un double relais, Inès Taittinger puis Rèmy Striebig prennent le volant. Cependant, lorsque ce dernier, arrive au virage du Karting, il part en tête à queue et tape le mur. Il rentre : un splitter et un capot sont changés. Inès Taittinger le remplace alors mais quelques heures plus tard, elle aussi, connait une mésaventure et doit rentrer changer quelques pièces de carrosserie. A ce moment de la course, la voiture est 22ème des LM P2.
 
La Morgan Nissan #28 continue son chemin tout au long de la nuit et n’est perturbée que par une réparation de la plaque lumineuse qui éclairent le numéro sur le coté de la voiture (21h). Les trois pilotes enchainent les relais sans aucun souci le dimanche et remonte à la 17ème place. Léo Roussel continue d’être très rapide au volant de l’auto, Inès Taittinger ne cesse d’améliorer ses temps, signant un bon 3’51’’353 et Rémy Striebig roule sans commettre la moindre faute. Cependant, à 1h15 du but, la voiture rencontre un problème mécanique à l’arrière gauche et sort de la piste. Rentrant au ralenti au stand, un incendie se déclenche à l’arrière de la voiture. Elle s’arrête en bord de piste pour que les commissaires éteignent le feu. La voiture ne peut repartir et est non classée.  
 
Certes l’équipe est déçue de ne pouvoir terminer. Cependant, l’équipe a montré sa grande solidarité en dépit des soucis rencontrés. Les pilotes ont montré leurs forces et leur capacité à constamment progresser. Maintenant les hommes de Pegasus Racing vont se concentrer sur la prochaine manche de l’European Le Mans Series, au Red Bull Ring, en Autriche (17 juillet).
 
Ce qu’ils en disent :
Léo Roussel : « Je suis forcément déçu. A une heure de la fin, c’est décevant. C’est le sport auto, il nous réserve toujours plein de surprises. Nous sommes tous très déçus, c’est comme cela. Le point positif reste la solidarité de l’équipe. Malgré tous les pépins et ennuis techniques que nous avons pu avoir, l’équipe est restée soudée. Je tiens vraiment à remercier toute l’équipe Pegasus Racing. »
 
Rémy Striebig : « Le bilan est positif. J’ai pu faire les 24 Heures du Mans pour la première fois. C’est beaucoup d’émotions pour moi. Mon rêve est accompli. Cependant, la déception est grande, nous étions si prêt du but, cela aurait été tellement beau de franchir la ligne d’arrivée. Pour ma part, je me suis fait plaisir. Ce matin, j’avais tellement envie de rouler plus fort mais je me suis retenu car je voulais tellement ramener l’auto et aller au bout. Il est arrive ce qui est arrivé, c’est la course. »

Communiqué,

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