ELMS Silverstone: Le Yvan Muller Racing coupé dans son élan

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Silverstone – Samedi 16 avril – 1ere manche de l’European Le Mans Series
Alexandre Cougnaud, Yann Ehrlacher, Thomas Laurent – Ligier JS P3 Nissan
EL1 : 6ème, EL2 : 9ème, Qualifications : 10ème, Course : Abandon.

Pour ses débuts en European Le Mans Series, l’équipe Yvan Muller Racing a été contrainte à l’abandon en raison d’un début d’incendie sur la Ligier JS P3 du trio Alexandre Cougnaud, Yann Ehrlacher et Thomas Laurent. Le potentiel reste prometteur en vue des prochaines échéances.

 

Après avoir aligné de nombreux kilomètres lors des essais hivernaux, le verdict de la compétition attendait l’équipe Yvan Muller Racing, lancée ce weekend dans le grand bain de l’European Le Mans Series sur le circuit de Silverstone, manche d’ouverture du championnat.

Alors que les conditions climatiques s’avéraient extrêmement maussades sur le tracé britannique, avec de la pluie, et même de la neige lors de la journée du vendredi, la Ligier #18 prenait ses marques, signant le 6ème chrono du LMP3 lors des premiers essais libres avec un tour en 2’16 »175 sur le mouillé, avant de se classer en 9ème position des essais libres 2 en 1’58 »981, cette fois sur piste sèche.

En qualifications, c’est Alexandre Cougnaud qui était chargé de signer le chrono de l’équipe, le jeune Vendéen se classant finalement 10ème avec un meilleur tour en 2’16 »194, alors que la pluie s’invitait à nouveau sur Silverstone.

En course, c’est cette fois Thomas Laurent qui prenait le volant pour le départ, Alexandre Cougnaud, puis Yann Ehrlacher devant prendre les relais suivants. Sur une piste humide, mais s’asséchant, Thomas Laurent évitait les embûches, au contraire de plusieurs pilotes piégés pas les conditions d’adhérence, et se hissait dans le top 3 au cours de ce début de course difficile.

Mais, alors qu’il s’apprêtait à céder le volant à Alexandre Cougnaud, Thomas Laurent était contraint de rejoindre son stand au ralenti, en raison d’un début d’incendie, provoqué par une durite de freins au contact des échappements de la Ligier JS P3. L’abandon est inévitable, laissant une grande frustration du Yvan Muller Racing.

Alexandre Cougnaud : « Dans le sport mécanique, il y a le mot ‘mécanique’, et nous en avons malheureusement fait les frais. Une énorme frustration car le podium nous tendait les bras pour notre première course d’endurance européenne. Malgré tout, nous sommes dans le coup et l’homogénéité de notre équipe est un vrai atout. Nous devons maintenant travailler nos capacités à mettre au point la voiture afin de la faire évoluer rapidement, l’écart avec la pole position était trop important ».

Yann Ehrlacher : « Notre équipage de pilotes est homogène, c’est l’un de nos principaux atouts. En revanche, il faut que l’on parvienne à tirer mieux parti du potentiel de la voiture en qualifications. En course, les choses se présentaient plutôt bien, notre stratégie pouvait s’avérer payante en fin de course. Malheureusement, nous avons été contraints à l’abandon prématurément. C’est bien sûr frustrant, mais le potentiel est là, reste à travailler certaines choses ».

Thomas Laurent : « Nous avons joué aux avant-postes dès les premiers tours, ce qui est assez satisfaisant mais il faut encore persévérer pour atteindre notre objectif, la victoire. L’équipe est de mieux en mieux préparée, la voiture est très agréable à conduire que ce soit sur le mouillé ou sur le sec. Mais, en arrivant dans Becketts derrière un retardataire, je n’avais plus de frein. J’ai essayé de pomper et les freins sont revenus dans la ligne droite suivante. Lorsque je suis rentré aux stands, la voiture a légèrement pris feu, c’était l’abandon ».

Yvan Muller : « Le bilan de Silverstone est mitigé. D’un côté, on a réussi à mettre les choses dans le bon ordre malgré l’inexpérience de l’équipe qui disputait sa première course à ce niveau. Je suis évidemment moins satisfait de cet abandon, survenu en raison d’un problème que l’on aurait pu peut être anticiper. Mais, avec une voiture neuve, nous avons déjà anticipé une longue liste de choses dans le temps qui nous était imparti, c’était déjà compliqué. Mais la vitesse est là, nous avons un trio de pilotes homogènes, et notre résultat en qualifications n’est pas significatif dans ces conditions climatiques très particulières. Il est simplement dommage de rater un bon résultat sur une panne bête comme celle-ci, mais ce sont des choses qui arrivent lorsque l’on aborde une nouvelle discipline. »

Communiqué,

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