TT Labourd : Poincelet leader dans la gadoue !

Vincent Poincelet, leader au soir de l'étape 1© Fane Adonf

La gadoue, c’est ce le plat de résistance de la deuxième manche du Championnat de France des rallyes tout-terrain avalé au cours de la première journée de course. Comme à Arzacq. De la pluie aussi s’est invitée mais le dimanche est annoncé ensoleillé ce qui, bien évidemment, rassure les concurrents. Car, des cinq secteurs sélectifs prévus ce samedi, trois ont pu se dérouler ‘presque’ normalement malgré quelques sorties de piste entraînant des interruptions de course !

 

Tous les rescapés sont rentrés au parc fermé de Ibarron, les SSV bien crottés, les 4×4 bien maculés de boue et les Buggys tout autant ! Malgré la déception de n’avoir pu se bagarrer dans trois spéciale seulement, les pilotes conservaient le moral et espéraient un dimanche plus favorable pour s’exprimer pleinement. Comme Vincent Poincelet, le leader au terme de la première étape qu’il a traversé presque sans encombre. « Pas de frein dans l’ES1, un tuyau s’est débranché après 1 kilomètre de course. Nous avons remédié au problème à l’assistance et ensuite plus de souci. Je suis très satisfait de mon Fouquet Mazda après les modifications que nous lui avons apporté sur les suspensions… »

Louis Dronde est à l’affût. Deuxième, il n’était pas des plus enchanté de se rendre à un contrôle anti-dopage prévu inopinément… ce fut le  lot des cinq premiers du général et de deux féminines ! Pour le Souletin qui effectue sa rentrée de la saison, « tout s’est bien passé durant la journée. J’ai été gêné dans le dernier secteur par Costes qui m’a fait perdre au minimum douze secondes… » que le minot de Laguinge se chargera de récupérer durant la seconde étape.
Sur la troisième marche du podium provisoire, le surprenant Daniel Artola sur Caze Nissan semble posséder des ailes en évoluant à domicile.

Laurent Fouquet, l’actuel leader du Championnat de France occupe la 4ème place mais, il n’a pas dit son dernier mot. « Pas marrant de rouler dans la boue et sur des pistes détrempées. On ne s’amuse pas… Dans les mêmes conditions que à Arzacq, j’ai l’impression de vivre une punition… » reconnaît celui qui bénéficie d’un nouveau navigateur en la personne de Thierry Pain (ex-navigateur de Manu Castan).

Mathieu Hirigoyen, 5ème affichait un sourire expressif en rangeant son Fouquet Nissan dans le parc fermé. « Dans la dernière spéciale, je croyais vivre une crevaison en réalité c’était la piste qui glissait énormément, elle s’est dégradée par les nombreux passages puisque c’était notre troisième ! »

Anicet Garicoix 6ème ne réalisera certainement pas la passe de trois ! Mais, il garde le sourire : « Ce fut long dans le parc de regroupement et laborieux sur la piste ! On ne peut pas dire ce soir que nous sommes fatigués après avoir disputé trois spéciales » plaisante le souletin de nouveau navigué par Philippe Cami.

Quant à Daniel Favy, 8ème il garde le moral et précède au général provisoire, Patrick Orhatégaray longtemps leader avant de rencontrer un problème de direction sur son Gembo et le tenant du titre, Christophe Costes 11ème après l’équipage anglais, Terry Banhard-Chris Brennan.

Il faut descendre à la 26ème place pour trouver Beñat Errandonea, nouveau venu dans la discipline, transfuge du rallye-raid. Le Basque a souhaité fêter l’édition anniversaire du Labourd en bon voisin de l’épreuve. C’est au volant du Buggy de Alain Pierrine qu’il peut s’exprimer et découvrir les joies du tout-terrain qui selon lui « ne sont pas comparables à celles du rallye-raid ! » Flanqué d’un pote Corse, Dominique Savignoni, le duo prend vraiment son pied.

Les autres catégories
En 2 roues motrices, Nicolas Larroquet survole la concurrence comme il le fit à Arzacq en occupant la 13ème place au scratch !

Jérémie Warnia mène en SSV devant Didier Iribaren qui opte pour cette catégorie après son grave accident de Dunes et Marais.

Enfin en 4×4 de Séries, Marion Andrieu et Coralie Desclaux ont pris la main sur la catégorie avec autorité, débarrassées des anglais Andrew Sargeant-Chris Hammond (Land Rover Defender) partis à la faute dans la dernière spéciale, elles se doivent de gérer durant la seconde étape.

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