WTCC Paul Ricard: Un tour avec Yvan Muller

Yvan Muller © André Breton

Yvan Muller tentera de remporter sa course à domicile, sur le circuit Paul Ricard lors de la manche d’ouverture du Championnat du Monde FIA des Voitures de Tourisme (WTCC). Il déteint les secrets d’un tour rapide sur la piste longue de 3,841 kilomètres au volant de sa Citroën C-Elysée.

 

« Au départ, nous allons jusqu’au 5ème rapport et freinons à plus ou moins 120 mètres du Virage 1, que nous négocions en deuxième vitesse. Il faut immédiatement se rendre à la corde sur la droite car la traction est meilleure. On passe ensuite en 3ème pour le Virage 2, et en 4ème pour le 3. Il est important de sauter sur le vibreur dans celui-ci et le sacrifier un peu pour le Virage 4 qui est crucial puisqu’il précède la ligne droite Mistral.

« Le Virage 4 est pris en deuxième vitesse, mais on se retrouve rapidement sur le sixième rapport dans la ligne droite, à fond jusqu’à 220 km/h, avant le Virage 5, la Courbe de Signes. C’est probablement mon virage préféré sur ce circuit car on le prend très vite avant de freiner fort pour le Virage 6, le Double Droite du Beausset, légèrement en pente.

« Avec des pneus neufs, Signes se prend sans lâcher la pédale d’accélérateur, mais nous descendons ensuite en troisième vitesse pour le Double Droite du Beausset. C’est un endroit compliqué car il y a deux virages en un et l’arrière peut bloquer. Il faut placer la voiture de trois quart à la deuxième corde du Virage 6 pour rester le plus à droite possible de la piste et être bien positionner pour la suite. C’est une portion difficile, le virage est large au départ, se referme, et s’ouvre de nouveau.

« Nous sommes en troisième et passons la quatrième pour le Virage 8 avant de repasser en troisième pour le 9. Il faut rester sur la gauche et sacrifier la sortie du Virage 9 pour être bien placé pour le 10, en seconde. C’est l’un des virages les plus lents de la saison. C’est aussi celui qui m’a coûté la pole position l’année dernière. J’étais plus rapide que Sébastien Loeb jusqu’au Virage 9, mais il a gagné du temps sur moi à cet endroit, donc je ferais en sorte d’y être meilleur cette fois. La difficulté de ce virage est la motricité en sortie. Après on passe les rapports jusqu’au cinquième sur la ligne d’arrivée. La piste du Paul Ricard est courte mais sympa même si je préférerais passer du V2 au V5 directement, comme avant. »

Les meilleurs endroits pour dépasser, selon Muller: « Les virages 1 et 10, mais si le pilote devant fait une erreur, alors il y a une opportunité au dans le 6ème. »

PUBLICITÉ