Simonet, Sancinena et Dumez, vainqueurs autoritaires lors des deux courses, repartent de Nogaro auréolés du statut de patrons du LMP3 – En GT, Brandela, Lamic et Santamato ont pris leur revanche après une casse moteur et un forfait le samedi.
Le circuit Paul Armagnac est gorgé de soleil lorsque le peloton mené par le trio gagnant de la veille Simonet/Sancinena/Dumez (Duqueine Engineering LMP3) s’élance à l’extinction des feux.
Les huit concurrents s’avèrent prudents lors des premiers hectomètres ; la course est longue d’une heure et demie, il s’agit donc de ne pas abîmer les mécaniques si tôt. Un bolide qui ne résiste pas à la cadence des leaders est la Ferrari de Hamon/Bottemanne/Martins (Duqueine Engineering #5), qui casse son moteur après neuf minutes. Un tour plus tard, le tournant de l’épreuve survient : la Ligier JS P3 de Panciatici glisse sur l’huile déposée par la GT, part en dérapage et casse sa boîte de vitesse en tentant de reprendre de l’adhérence. C’est l’abandon pour la voiture favorite, qui comptait déjà une huitaine de secondes d’avance sur les autres machines.
Cette mésaventure profite à Sébastien Dumez qui s’installe confortablement en tête. Malgré les deux passages aux stands pour changer de conducteur, le proto LMP3 ne sera jamais rattrapé par les rivaux.
L’unique alerte pour l’équipage doublement vainqueur aura été l’attaque d’Antonin Borga (OAK Racing, #32) en bout de ligne droite opposé. Le pilote, un peu trop optimiste, se fait une frayeur en dérivant des quatre roues, juste avant de s’arrêter près de la pile de pneus. Sur la deuxième marche du podium, on retrouve Degremont/Samon/Gommendy (OAK Racing, N°31) qui ont cravaché après une pénalité de passage aux stands supplémentaire.
Dans la peu fournie classe GT (trois autos), c’est la Ferrari de Brandela/Lamic/Santamato (CMR by Sport Garage) qui l’emporte et monte sur l’ultime marche du podium.
Ils ont dit :
Valentin Simonet (vainqueur en LMP3) : « Avant de venir à Nogaro, nous prenions ce premier rendez-vous de la saison comme une longue séance d’essais car on ne connaissait pas la voiture. La course pour nous aura finalement été assez simple avec non deux succès. La voiture est vraiment facile à conduire grâce au travail des mécaniciens. »
Romain Brandela (Vainqueur en GT) : « Malgré une pénalité au milieu de la course, j’ai géré mon avantage sur les autres Ferrari en fin de course. Je n’avais pas de radio avec mes ingénieurs de piste, donc je regardais souvent dans mes rétroviseurs, histoire de voir l’écart avec mon poursuivant. »
Medhi Casaurang-Vergez