TT Arzacq: L.Fouquet comme un poisson dans l’eau !

Laurent Fouquet et Cédric Chatris, leaders © Fane Adonf

Sur les six spéciales prévues durant la 1ère journée du Rallye tout-terrain d’Arzacq, cinq ont pu être emprunté par les concurrents malgré les conditions atmosphériques qui sévissent dans toute l’Aquitaine. Seule celle de Plassot a été supprimée par mesure sécuritaire, ce qui n’a pas changé la physionomie du rallye dont la tendance s’est faite sentir dès le secteur sélectif de Pistoulet.

Dans celle-ci, le tenant du titre Christophe Costes est sorti de la piste, Sylvain Omnes s’est arrêté faute de moteur, Pascal Zielinski a envoyé son Fouquet brouter dans l’herbe tout comme Mathieu Hirigoyen… alors que le SSV de Laurent Lhuillier offrait aux commissaires – coup de chapeau à eux en raison des conditions dantesques de la journée – et au public, un grand spectacle de pirouette dont l’équipage sortait indemne.

Ce fut une bataille très serrée dans la campagne arzacquoise entre Anicet Garicoix, Alain Pierrine (Fouquet Nissan), Denis Artola (Caze Nissan), Daniel Favy (Fouquet Nissan) alors que Laurent Fouquet (Fouquet Nissan) entamait une remontée au pas de charge après un problème de direction assistée palpable dans l’ES1.
A l’entrée des bolides dans le parc fermé Larrieu, le Bordelais se retrouve leader au soir de la première journée. Sur le podium provisoire de ce samedi, le surprenant Denis Artola occupe la place de dauphin avec un retard de 1mn 06s sur le leader, Alain Pierrine vainqueur de l’édition 2015 est troisième à 1mn 07s.
Anicet Garicoix (Rivet Porsche) a perdu la tête de l’épreuve sur un tête-à-queue dans le dernier secteur du jour (Château). Le Souletin le regrettait tout autant que son fils Laurent , ils leur restent six spéciales ce dimanche, pour gommer l’erreur.

En 2 roues motrices, Nicolas Larroquet (Rivet Honda) a sorti le grand jeu en menant la catégorie et en s’installant à la 9ème place du scratch devant Yann Clévenot (CRD Suzuki). Le troisième n’est autre que Olivier Latchère (BMC Honda).

En 4×4 de Série, l’équipage féminin Marion Andrieu et Coralie Desclaux (Isuzu D-Max) mène la vie dure à leur adversaires masculins et ce malgré quelques petits soucis mécaniques résolus à l’assistance au fil de la matinée. Avec deux minutes d’avance, elles peuvent gérer la journée dominicale.

En SSV, Jordane Fournier et Vincent Chambouvet (Polaris) tiennent Jérôme Bricheux – Stéphanie Dubuisson (Polaris) et Michel et Gildas Piqueux Polaris), des chasseurs très motivés.

 

ILS ONT
#25 – Laurent Fouquet (1er) : « Une fois la direction assistée en condition physique, je n’ai plus rien connu comme ennui technique. C’est plus une course contre la météo que celle avec les adversaires… »

#39 – Denis Artola (2ème) : « Je suis satisfait de ma journée car, cela fait deux ans que je ne termine pas le rallye d’Arzacq. Un ajustement des amortisseurs et du châssis, de la fiabilité et çà paye. »

#6 – Alain Pierrine (3ème) : « Je me trouve plutôt bien placé. La journée fut dure mais, je suis détendu avec mon neveu comme navigateur à mes côtés. »

#4 – Anicet Garicoix (4ème) : « J’étais bien au début au point d’être leader, dans la derniè-re, j’ai perdu trente secondes sur un tête à queue. Partir quatrième demain dimanche, me convient parfaitement, je pourrai analyser ce qui se passe devant et si je peux remonter. »

#29 – Daniel Favy (6ème) : « Depuis vendredi soir, je me trimbale avec une sacrée gastro au point de ne pas en avoir dormi. Je ne peux pas me plonger dans le rallye… »

#20 – Alexandre Thion (7ème) : « Dans la première spéciale, j’ai commis une petite erreur, dans la deuxième une autre plus pénalisante alors que dans les secteurs 4 et 6, j’ai roulé sans problème. »

#201 – Nicolas Larroquet (Leader des 2 roues motrices – 9ème au scratch) : « J’ai vécu un petit souci d’embrayage mais, il va tenir jusqu’au bout. Malgré les conditions, j’ai quand même pris du plaisir et je rappelle tout de même que nous faisons du tout-terrain. »

#302 – Marion Andrieu (Leader 4×4 de Série – 25ème au scratch) : « La journée fut compliquée avec une panne de flexible dans l’ES1 Pistoulet), le pont avant s’est débrayé après un souci électrique dans la 2 par contre, dans l’ES4 j’ai été prudente et dans l’ES6, je me suis amusée en attaquant. Demain, les deux minutes d’avance que nous possédons avec Coralie, nous allons essayer de les gérer. »

Marie-France Estenave

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