Le tenant de la victoires 2015, Nasser Al-Attiyah (Mini) n’avait pas caché ses ambitions au départ à Buenos Aires. Puis, au fil des étapes il a déchanté ! Six victoires ramenées par Peugeot – trois pour Loeb, deux pour Péterhansel et une pour Sainz – au cours de la première semaine, de quoi mettre les nerfs en pelote au Qatari. Mais à Salta, il en conservait son regard vengeur, son sourire de guerrier et son coup de volant rapide et précis.
Avec Matthieu Baumel, à Salta, jour de repos, Nasser et son navigateur regardaient vers la seconde semaine, celle où, ils souhaitaient fortement, voir la tendance s’inverser. Ils ont vu juste aujourd’hui, mais à quel prix ? Une allure de furieux, à la défonce en permanence, remarquablement navigué… Nasser a fait parler le fesh-fesh qu’il soulevait sur son passage !
Sur la ligne d’arrivée, visiblement heureux après avoir tout jetait sur la piste, Nasser raconte : « C’était une étape très dure, vraiment pas facile. Nous avons réalisé un bon temps en début de spéciale, mais ensuite c’était difficile dans la partie en terre face aux buggys. Impossible de suivre. On est devant avec douze secondes d’avance… Nous ouvrirons demain la piste. Ce ne sera pas facile, mais Matthieu a fait du bon boulot aujourd’hui et je suis sûr qu’il fera pareil et même mieux demain. Surtout ne pas commettre d’erreurs dans les dunes. C’est sympa de gagner, mais les buggys sont très rapides dans l’herbe à chameau. On a gagné du temps aujourd’hui, on verra demain.. Je vais tout donner pour gagner ce Dakar et il faudra faire le maxi durant les deux prochains jours. Ce seront deux étapes importantes et déterminantes. »