La journée de repos est toujours très attendue par les pilotes motos-quads et les équipages autos-camions, elle l’ai beaucoup moins pour les mécaniciens et autres techniciens ! Pour beaucoup d’entre eux, du moins les acteurs de la course en tête, tirer un premier bilan s’impose et se commente aussi avec leur manager et ingénieur.
Certes, les concurrents privés ne sont pas dans le même état d’esprit. Ils se disent heureux d’avoir atteint Salta après une première semaine éprouvante en particulier en Bolivie rendue difficile par l’altitude. Sur la piste ils ont ‘morflé’ aussi soit dans la boue, soit dans le fesh-fesh mais ils se contentent de rêver à descendre jusqu’à Rosaro, de la même façon, pas d’autre alternative. De toute façon, ils sont venus pour se surpasser, ils doivent donc poursuivre dans ce même état d’esprit.
De plus, les amateurs majoritaires qui disposent de peu de moyens financiers assurent eux-mêmes la partie technique de leur véhicule. Alors à ceux-là, ne parlez pas de repos ! Dans les équipes officielles, pendant que les pilotes et équipages se prélassent dans les hôtels de la Ville, les équipes techniques sont sur le pont pour remettre ‘à neuf’ les véhicules faisant même l’impasse sur la cantine.
Bref, si coté mécanique tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, coté préparation des étapes à venir, la matière grise sera plus durement sollicitée chez les hommes de pointe, enjeux obligent.
Comme quoi tout n’est pas forcément plus simple chez les officiels…