La vigilance sera de mise dans tous les domaines pour cette deuxième partie de l’étape marathon : en plus de la gestion de la mécanique et particulièrement des pneumatiques, chacun devra se montrer tout aussi attentif aux réactions de son propre organisme.
L’entrée en Bolivie signifie aussi une élévation brutale de l’altitude, avec un point culminant à plus de 4 600 mètres – le plus haut de toute l’histoire du Dakar – sur la spéciale du jour. Techniquement, c’est aussi sur cette étape que l’on change de registre, avec les premières portions de hors-piste, ainsi que quelques trouvailles de navigation qui n’arrangeront pas le mal de crâne de certains co-pilotes…
327 km à parcourir en secteur sélectif précédé d’une liaison de 314 km avec des machines qui ont l’étape de la veille dans les pattes ! Ce qui pour tous les pilotes demandera de la vigilance et du doigté pour éviter des impacts mécaniques jusqu’au bivouac de ce soir où sont déjà installés les assistances.
Ce matin, Paulo Gonçalves est parti en éclaireur pour les motos, Stéphane Peterhansel navigué par l’excellent Jean-Paul Cottret ont fait la trace pour les autos et camions.
Ca va bastonner sur la piste bolivienne que bon nombre de concurrents vont découvrir, les plus fidèles ont déjà une petite connaissance de ce pays.
Les rescapés seront accueillis avec les honneurs, faste et convivialité… La Bolivie terre d’accueil a déjà reçu le Dakar, les motos seules puis depuis l’an dernier les autos. Cette année, les camions sont de la virée pour la première fois !