Sherco: Le Dakar sous l’orage !

Alain Duclos sourit malgré la pluie !

En raison des orages violents s’abattant actuellement sur la spéciale de la 1ère étape reliant Rosario à Villa Carlos Paz, la spéciale du jour d’une longueur de 227 km pour les motos et de 258 km pour les autos et les camions a été annulée.

 
La spéciale avait dans un premier temps été décalée dans l’attente d’une possible amélioration des conditions météorologiques qui ne s’est malheureusement pas produite. Le plafond très bas, interdisant notamment le vol des hélicoptères, ne permet pas d’assurer la sécurité de la course dans de bonnes conditions. C’est la raison pour laquelle la décision d’annuler a été prise à 9h30. (Communiqué ASO).

En direct depuis Villa Carlos Paz par Nicolas Chaix,Team Manager : « Touché, Coulé » !
Le bivouac très ‘low cost’ de Rosario enfin derrière nous, nous avançons dans la nuit vers Villa Carlos Paz, un stop très apprécié de tous. Lorsque le jour se lève, nous pensons au plaisir de rouler en profitant des paysages, mais au loin tout est noir, comme si la nuit revenait de l’autre côté. Des éclairs, quelques gouttes et c’est un déluge qui s’abat sur la caravane et sur les motards qui sont, eux aussi, sur cette autoroute maintenant inondée.
 
Quatre heures plus tard, c’est encore sous la pluie que nous montons le bivouac au bord du lac de Villa Carlos Paz. Le ponton en face de nous est vide, et l’eau du lac a la couleur des mauvais jours !
 
Nous apprenons avec soulagement et sans grande surprise, que l’étape maintes fois reportée est finalement annulée, le secteur chronométré étant impraticable, et les hélicoptères, essentiels à la sécurité des coureurs, cloués au sol.
 
Vers 14h, nos pilotes qui ont donc rebroussé chemin et repris la route, arrivent enfin, trempés, frigorifiés… mais aussi un peu remontés contre des prévisions météo initialement moins alarmistes qui les avait décidés à ne pas prendre leurs combinaisons de pluie !

Le mot des pilotes
Joan : « C’est vraiment pas drôle de faire 600 km de moto sous la pluie. Maintenant, il faut penser à demain, et se remettre dans la course. »

Alain : « Quand le jour s’est levé et qu’on a pu voir au loin, j’apercevais ces énormes nuages et tous ces éclairs… impossible de leur échapper, à chaque fois qu’on changeait de cap, il y en avait des nouveaux encore plus violents ! Regarde mes pieds… tellement ils sont restés mouillés… ils sont tout blancs ! »

Florent : « Le problème ce n’est pas aujourd’hui, c’est demain… parce que les prévisions ne sont pas bonnes du tout. »

En effet, malgré quelques rayons de soleil qui tentent de percer, la météo locale annonce encore plus d’eau pour demain… Nous allons bien évidemment la croire !

Nicolas Chaix,

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