
– TOYOTA GAZOO Racing a remporté d’importants points au classement du Championnat du Monde d’Endurance (WEC) après une passionnante bataille en tête des 6 Heures d’Imola.
– Grâce à une stratégie audacieuse et un pilotage impeccable, Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Ryō Hirakawa ont terminé cinquièmes avec la GR010 HYBRID #8. Avec un effort tout aussi déterminé, Mike Conway, Kamui Kobayashi et Nyck de Vries se sont classés septièmes avec la #7.
Des stratégies pneumatiques différentes et la menace de pluie ont obligé les pilotes et les ingénieurs de TOYOTA GAZOO Racing à s’appuyer sur toute leur expérience pour exécuter un plan de course efficace. La lutte acharnée en piste a fait que chaque seconde comptait aux stands, et l’équipe réalisé un sans-faute lors des 13 arrêts pour donner à ses pilotes les meilleures chances possibles.
Cet effort collectif dans des circonstances difficiles permet à TOYOTA GAZOO Racing de poursuivre sa quête des deux titres mondiaux. L’équipe est troisième au classement des constructeurs, à 39 points du leader Ferrari. L’équipage #8 est sixième au championnat des pilotes tandis que l’équipage #7 est septième, à respectivement 25 et 32 points des leaders.
Un pilotage vigilant, discipliné… et à fond !
Les 6 Heures d’Imola ont débuté avec les GR010 HYBRID #7 et #8 en cinquième et quatrième positions. Mike et Brendon ont échangé leurs positions à deux reprises lors du premier relais, luttant pour le podium. Dès le début du premier relais, ils prenaient déjà des tours aux voitures LMGT3 – une manœuvre exigeant un pilotage vigilant et discipliné sur cette piste étroite – tout en poursuivant leur course à fond.
À la fin de la deuxième heure, la course de l’équipe a pris une mauvaise tournure lorsque la BMW #20 a rebondi sur la chicane Variante Alta et percuté la GR010 HYBRID #7. Un drapeau jaune pour dégager les débris a contraint les deux GR010 HYBRID à s’arrêter aux stands pour un changement de pilote. Nyck a repris la course au volant de la #7 légèrement endommagée et Ryō a pris le volant de la #8, qui a ensuite écopé d’un drive-through pour excès de vitesse pendant le drapeau jaune.
Lors des ravitaillements suivants à mi-course, Nyck figurait dans le top 6, tandis que Ryō se battait pour une place dans le top 10. Les huit constructeurs d’Hypercars ont adopté des stratégies pneumatiques différentes, obligeant les ingénieurs et les pilotes à adapter leur approche tour par tour pour réagir aux conditions.
Une intervention de la voiture de sécurité à la fin de la quatrième heure a permis à Kamui et Sébastien de prendre le volant de leurs voitures respectives, désormais équipées de deux pneus médiums neufs côté droit et de tendres beaucoup plus anciens côté gauche. Sébastien a repris la piste en neuvième position avec la #8, à moins de 10 secondes du leader.
Puis ce fut un sprint de deux heures pour la victoire en Hypercar, sous une pluie fine ajoutant encore à la tension. Sébastien fit un arrêt au stand pour ravitailler seulement 20 minutes plus tard, une manœuvre stratégique audacieuse lui permettant de repartir avec une piste dégagée et de réaliser des chronos plus rapides que ceux possibles dans le peloton compact des Hypercars.
Pendant tout son relais, Kamui a suivi la Porsche #6, avant d’effectuer un dépassement courageux peu avant son avant-dernier arrêt. Pendant ce temps, la stratégie alternative de Sébastien a permis à la #8 de mener la course jusqu’à la dernière heure, alors que ses rivaux s’arrêtaient aux stands, notamment grâce à une défense héroïque face à la Ferrari #50.
Après ses derniers ravitaillements, Sébastien a conservé son avantage sur la #50 et la bataille a finalement pris fin lorsque la Ferrari a percuté la GR010 HYBRID #8 et subi une crevaison. Sébastien et Kamui ont tous deux soigneusement préservé leurs pneus usés lors du dernier relais, Sébastien dépassant même la BMW #15 à moins de 10 minutes de l’arrivée.
La quête de TOYOTA GAZOO Racing pour les deux championnats du monde et sa préparation pour les 24 Heures du Mans vont désormais s’intensifier lors des 6 Heures de Spa-Francorchamps, samedi 10 mai, dernière course avant que l’équipe ne s’engage dans la bataille pour une sixième victoire dans la Sarthe.
Déclarations
Kamui Kobayashi (Team Principal et pilote voiture #7) : « Ce fut évidemment une course difficile pour nous. Au final, mes pneus se sont fortement dégradés et je n’ai pas pu attaquer lors des deux derniers relais. Je ne m’y attendais pas, mais je pense que c’était dû au fait que j’ai suivi la Porsche n°6 en début de relais. Cela a probablement endommagé les pneus et provoqué la dégradation. Globalement, nous n’avions pas le rythme nécessaire pour rivaliser avec Ferrari, alors félicitations à eux pour leur victoire à domicile. Pour Spa, nous allons travailler dur afin d’améliorer nos performances. »
Mike Conway (Pilote voiture #7) : « On semblait être en bonne position pour un podium à un moment, mais il nous a échappé dans la dernière heure. C’est dommage, car tout le monde a travaillé dur pour se placer en bonne position. Le contact n’a certainement pas aidé, car il nous a fait perdre du temps. Malheureusement, la BMW a essayé de faire passer deux voitures là où il n’y avait de la place que pour une seule. Les choses n’ont pas fonctionné pour nous ce week-end alors que nous pensions être en route pour un meilleur résultat, mais nous allons continuer à attaquer. »
Nyck de Vries (Pilote voiture #7) : « Honnêtement, c’est difficile de savoir quoi dire, car je ne comprends pas vraiment comment nous avons terminé septièmes. Nous avons réalisé une course plutôt propre, et merci aux ingénieurs et aux mécaniciens pour leurs efforts ce week-end. Mais nous n’avons pas eu le rythme nécessaire à la fin, ce qui nous a coûté une chance de podium. Nous espérions un peu mieux et nous allons travailler dur ensemble afin de revenir plus forts pour la prochaine course. »
Sébastien Buemi (Pilote voiture #8) : « La course a été mouvementée, avec quelques accrochages et une pénalité. Un podium aurait peut-être été à notre portée mais, au final, nous avons quand même marqué pas mal de points. Je pense que nous avons fait de notre mieux, car nous n’étions pas au niveau des Ferrari. Je suis plutôt satisfait de ma performance et félicitations à l’équipe pour les bons points marqués avec les deux voitures. Nous allons maintenant travailler dur pour avoir, espérons-le, l’occasion de nous battre à Spa. »
Brendon Hartley (Pilote voiture #8) : « La bagarre fut rude. J’ai réalisé deux premiers relais impeccables et j’étais quatrième, essayant de mettre la pression sur la BMW qui me précédait. On s’est bien battus, mais malheureusement, on a écopé d’une pénalité pour une infraction au drapeau jaune. Heureusement, ça ne nous a pas coûté cher car l’équipe a adopté une stratégie incroyable après le dernier safety car pour nous donner une piste dégagée, et Séb s’est bien battu avec la #50. Terminer cinquième est une belle façon de limiter les dégâts dans un week-end où nous n’avions pas le rythme. On ne pouvait pas faire grand-chose de plus. »
Ryō Hirakawa (Pilote, voiture #8) : « Ce fut une course très difficile. Nous avons démarré sur un rythme soutenu, mais la pénalité fut regrettable et nous a handicapés. Mais nous n’avons jamais baissé les bras et avons essayé une stratégie différente pour revenir aux avant-postes. Cela a fonctionné et il y a eu des batailles passionnantes. La cinquième place est probablement le maximum que nous pouvions raisonnablement espérer après la pénalité. Mon sentiment est assez mitigé, car nous voulons toujours faire mieux, mais nous essaierons de revenir plus forts pour Spa. »