71ème Grand Prix de Macao : Ugo Ugochukwu comme un grand !

Et ce n’est pas seulement parce qu’il avoisine les 2 mètres de hauteur … Le longiligne américain s’est montré imperturbable des essais qualificatifs jusqu’à la course finale, au départ donné sous procédure de safety-car, sans se soucier des aléas subis derrière lui et des nombreuses interruptions ou neutralisations. Le pilote R-ace GP a ainsi permis à l’équipe de Thibaut de Mérindol, dirigée à Macao par Benjamin Schrutt, de s’imposer.

Ce qui n’était plus arrivé à une équipe française depuis 14 ans et la seconde des deux victoires de Mortara avec la structure Signature Compétition, à son apogée en F3. Le jeune allemand résident monégasque, Oliver Goethe, a de la même manière conquis la place de dauphin, tout comme le 3ème Noel Lèon. Le Mexicain, en sachant contrer une attaque de Freddie Slater parti à la faute, a favorisé l’accession à la 4ème place de Enzo Deligny.

Le poulain français de Red Bull, équipier du vainqueur, peut orner son jeune palmarès de cette distinction de meilleur rookie du tracé, derrière des pilotes ayant déjà couru l’an passé et en F3 sur le circuit macanais. Du côté de SaintéLoc Racing, Théophile Naël entrevoyait la 9ème place lorsqu’un contact l’a contraint à passer au stand pour changer le nez de sa Tatuus, avant de se classer 14ème. Le team stéphanois a aussi frôlé le top 20 avec la 11ème place de Alexander Abkhazava. Chez ART Grand Prix, depuis trois éditions, décidément, la réussite les fuit. Et là, c’est comme pour un record de malchance pour les trois pilotes et la troupe de Mathieu Zangarelli. Causé par une attaque plus qu’optimiste devant l’Hôtel Lisboa au premier tour de James Wharton, qui s’est achevée dans les pneus extérieurs. Sa voiture en travers ne put être évitée par Evan Giltaire. Le pauvre Kanato Le, happé dans l’empilage, a bien malgré lui complété l’incroyable triplé d’abandons en chaîne des Tatuus rouges et noires dans un premier tour. Pour rester quand même sur une ‘positive attitude’, les valeureux mécaniciens de ART Grand Prix, qui n’ont vraiment pas chômé toute la semaine, se sont après-course offert une joyeuse vente aux enchères dans le paddock, bien appréciée des fans locaux, pour diffuser comme trophées l’essentiel des pièces détruites sur les trois monoplaces.

Jean-Luc Taillade,

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