
Rien ne sert de courir, il faut partir à point ! C’est la déduction fournie par le jeune pilote, Stephan Barthe, vainqueur de la 33è édition des Terres d’Armagnac. Après un samedi (étape 1) en arbitre, le souletin a porté ses attaques le lendemain en appliquant quelques résolutions prises personnellement et porteuses de fruits dans cette victoire. « Un succès très positif. Un manque de confiance en roulant entre les arbres m’a freiné le samedi, j’ai pu me lâcher le dimanche appréciant les deux secteurs. Même si, je refais une partie de mon retard sur la tête du championnat, le titre est devenu secondaire. M’appliquer dans chaque manche et finir les courses en roulant un ton au-dessous de mes capacités, monter sur les podiums sont désormais mes intentions ! » Par une telle déclaration, le Barthe nouveau surgit… On le vérifiera à Orthez, début août.
Leader une grande partie du rallye, Vincent Poincelet termine 2è à 4’’4 du vainqueur. Un écart qui souligne la solidité du combat : « Je suis content d’être à l’arrivée, de marquer de gros points. Je pense avoir vécu la plus bagarre à trois avec Stephan et Benoit (Bersans). L’enseignement que je retire de cette manche, il ne faut jamais s’endormir et jamais se reposer sur ses lauriers. » Le pilote de l’Aisne conserve la tête du Championnat avant Orthez qu’il disputera.
L’œil noir, pas des plus satisfait après un week-end hardi, Benoit Bersans faute d’une transmission n’a pu jouer sa carte dans la dernière spéciale. « Je n’ai pas bien vécu ce week-end après un samedi matin riche en rebondissements, la perte de confiance quand la pluie est arrivée et un dimanche en deçà ! La suite à Orthez… »
Si Mathieu Hirigoyen (4è), Nicolas Cassiède (5è) manquent de roulage comparativement à leurs prédécesseurs, Yannick Lonné-Peyret (6è) énumère ses tracasseries : « plus de frein dans le prologue, un injecteur moteur le samedi et bloqué par Arhie dans Pujo 2. Le retard sur la tête de course était tel que je termine à ma place avec une pénalité de 20 secondes pour avoir pointé en retard samedi après le changement de l’injecteur… »
Les régionaux de l’étape, Sébastien et Lilou Colomé terminent à une très honorable 8è place. Pierre Sansot rentre dans le top 10 tandis que Arnaud Lopes victime de l’embrayage de son Caze Kawa repartait en super rallye le dimanche : « Avec Laura (Iriart) on s’est éclaté ! Vraiment un « kiff » total sur ce rallye très roulant et technique à la fois ou le copilote joue un rôle très important » a précisé le garagiste de Trois Villes près de Tardets.
2 roues motrices : Les frangins Amestoy ont tenu
Une sacrée bagarre également en 2 roues motrices elle a souri aux frères Amestoy – Peio et Patxi – qui terminent devant Xabi Incagaray qui prend les rênes de la catégorie. Pour un retour, Axel Zielinski monte sur le podium malgré quelques alertes mécaniques. Nicolas Doiteau précède le champion en titre Jérôme Duparcq qui reconnait : « ça roule très fort devant. Malgré une fiabilité totale du Cledze, terminer 5è me redonne la confiance avant Orthez. Ce rallye était une remise en jambes. »
4×4 : Bruno Bartolin sans rivalité
Avec plus de trente minutes d’avance Bruno Bartolin remporte le Trophée devant Benoit Casaubon. Deux abandons : Teddy Aubrun dans l’ES1 et Hervé Truant (dimanche).
SSV : Guillaume Noirot prend le commandement
Coup double pour Guilaume Noirot qui, en l’emportant se retrouve leader du Challenge. Sans problème majeur durant le week-end il a avalé les kilomètres comme Éric et Laurence Sarrat, 2è. Avec fierté José Castan monte sur la troisième marche. Quant à Pierre Dartau, un problème électrique l’a éjecté de la 2è à la 7è place dans la dernière spéciale : « quand un chat noir habite l’habitacle, on le garde » a-t-il regretté.
Paul et Léa Puchouau, deux enfants du pays, terminent 10è : « On s’est bien amusé. Nous sommes très fiers d’être à l’arrivée. Nous remettons ça à Orthez dans un mois et papa (Franck) et mon frère Julien seront également de la partie. »
MFE