
La 6ème manche du Championnat de France des rallyes tout-terrain passe par le Gers. Dans cette région où il fait bon vivre, où la succulente table est une mise en bouche, où la convivialité est de rigueur, tout est en place. L’épreuve s’offre une particularité, la spéciale 1 se disputera le vendredi en haut de la Ville de Nogaro particulièrement connue pour son circuit. Le classement déterminera l’ordre des départs du lendemain.
La nouvelle équipe en place depuis 2023 avec son duo de Présidents, David Ploquin et Aurélien Cabé travaillent depuis des mois sur le parcours. La lourde partie administrative puis, la préparation des pistes leur laissent peu de loisir à l’équipe composée de 60 sujets.
Si, le secteur sélectif du vendredi est connu par les concurrents, deux nouvelles spéciales s’offrent à eux : Bascaules et Bellevue, elles se disputeront le samedi. La première se veut technique, la seconde très rapide ce qui permettra aux acteurs de se défouler. Si, elle conserve sa longueur l’Armagnacaise (samedi) empruntera du plus rapide que précédemment.
Le dimanche, les deux traditionnelles que sont Perquie et Pujo seront à parcourir deux fois. Toutes les spéciales ont été passées au peigne fin, élagage, rognage, quelques créations de pont… un travail titanesque pour répondre à l’attente des concurrents tout en ayant pris note de leurs revendications après l’édition précédente. Un peu de goudron, beaucoup de jachère orneront le parcours, chacun y trouvera son plaisir.
La liste des engagés gonflent de jour en jour. Terres d’Armagnac qui met les petits plats dans les grands a le droit d’espérer la venue de nombreux équipages. Déjà, les favoris ont répondu à l’appel comme Vincent Poincelet (Vainqueur au Barétous), l’actuel leader du Championnat après cinq manches disputées, Benoit Bersans (vainqueur à Arzacq et au Jean de la Fontaine) qui s’est autorisé une pause vacances pendant le Barétous, Stephan Barthe (vainqueur au Labourd) que la malchance poursuit tout comme Thomas Lefrançois (vainqueur au Gatinais) dont le Rivet refusa tout service au départ du Barétous.
« Pour notre deuxième année d’organisation, nous avons pris acte des leçons de la première. C’est un tout nouveau rallye que nous offrons aux équipages. Cela nous a bien occupé l’esprit durant des mois, rien n’est facile entre les autorisations (communes, propriétaires…), la mise en place est lourde, mais la passion couvre toutes les contraintes pour que le plaisir entre les concurrents et nous soient en parfaite osmose » reconnait David Ploquin.