En 2024, le Championnat de France FFSA GT4 a fait une cure d’amaigrissement involontaire. Entre contexte économique morose et attrait de la grande sœur européenne, la discipline entre dans une phase de transition. Sans pessimisme et avec lucidité.
« Un jour, j’ai fait l’erreur de dire aux pilotes de GT4 France de jeter un œil sur le championnat européen… et certains y sont allés ! » sourit Stéphane Ratel avec autodérision et esprit. Le président et fondateur du promoteur du GT4 France assure dans la foulée « On travaille activement sur le sujet et on n’a pas trop d’inquiétude pour l’avenir. »
Son acolyte Laurent Gaudin renchérit « Le plateau n’est pas celui qu’on connait depuis l’année de la création de la discipline, en 2017. Mais le plateau s’étoffera un peu au cours de la saison. En outre, le contexte financier n’est pas très favorable en France en ce moment. Cela dit, 20 à 25 voitures, c’est le niveau atteint par la majorité des championnats GT et assimilés. »
L’essentiel pour le GT4 France à Nogaro, est d’offrir un plateau qualitatif plus que quantitatif. Et de l’aveu de nombreux pilotes, tous les équipages engagés ont le potentiel pour remporter une manche en 2024. Que l’action commence !