Porsche Sprint Challenge France : Quand Porsche se met sur son ’32’

Patrick Vegeais est un homme heureux et un Président rayonnant. Au volant du Club Porsche Motorsport depuis huit ans, il évoque l’une des nouveautés des Coupes de Pâques de Nogaro. Pour la première fois de son histoire, le Porsche Sprint Challenge France (PSCF) se produira dans le Gers, non pas dans un cercle restreint, mais devant le public du circuit Paul Armagnac.

Porsche et Nogaro, c’est une première dans le cadre des Coupes de Pâques ! Comment s’est opérée cette promotion ?
Nous faisons un championnat national sur les plus grands circuits de France, sur 6 manches sans billetterie et sans public. Tous les ans on en rajoute une 7ème, qui doit être exceptionnelle et où la scène est ouverte au public. Nous avons fait l’ouverture des 24h du Mans, puis Barcelone en 2023. Nogaro est le plus grand meeting de GT, c’est labélisé FFSA et le public est connaisseur.

Nogaro est-il un circuit idéal pour que les Porsche expriment toutes leurs qualités ? Avec la part belle à la puissance, Vmax, agilité ?
Absolument, il y a tout : puissance, grande ligne droite, escargot, virages très techniques, c’est un des plus beaux circuits. C’est un terrain d’expression magnifique pour Porsche. Nogaro fait partie de la petite dizaine de circuits français homologués pour recevoir de grands évènements.

La capitale prend racines dans le sud pour une semaine. Avec des essais privés, puis la compétition
Géographiquement, les pilotes viennent de partout. Le club Porsche n’est pas un club parisien, et on a besoin de s’exprimer partout en France. C’est pourquoi démarrer à Nogaro est un tremplin idéal pour la Porsche. Certains de nos pilotes viennent d’Alsace, de Bretagne ou encore de Lyon. Mais venir dans la région gersoise est toujours très attrayant.

Le PSCF est un championnat amateur. Mais il est de plus en plus professionnel dans son approche et dans la qualité de ses prestations. Le professionnalisme est-il envisageable, voire souhaité ?
Nous sommes le promoteur de ce championnat. Mais pour la compétition, on donne les clefs du camion à des prestataires pour la direction de course ou la société de chronométrage. On a deux ingénieurs qui font le lien avec la maison-mère en Allemagne. Ça, c’est le côté pro, il faut s’adosser à de grands professionnels. Mais on veut garder le côté club qui offre une convivialité qui nous est spécifique. Les membres qui viennent à Nogaro aiment se sentir dans une ambiance familiale, et Nogaro s’y prête parfaitement. Si on rentrait dans un système commercial il y aurait des répercussions. Les coûts sont serrés (moins de 10.000 € pour la totalité de la saison) et on tient à ce qu’ils le restent.

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